Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Le lézard de l’amour S’est enfui encore une fois Et m’a laissé sa queue entre les d… C’est bien fait J’avais voulu le garder pour moi.
Immense et rouge Au-dessus du Grand Palais Le soleil d’hiver apparaît
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
C’est la guerre c’est l’été Déjà l’été encore la guerre Et la ville isolée désolée Sourit sourit encore Sourit sourit quand même
Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrit… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…
Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…
Un Vieillard sur son Ane aperçut… Un Pré plein d’herbe et fleurissa… Il y lâche sa bête, et le Grison… Au travers de l’herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant…
Noyé dans les grandes eaux de la m… Qui suintent horriblement Le long des murs de sa chambre sor… Un mourant Livide abandonné et condamné
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Une plume ou un crayon courant sur… raconte le paysage et le paysage prête l’oreille parce que le voyageur lui plaît et il écoute le langage
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
Du temps que la Nature en sa verv… Concevait chaque jour des enfants… J’eusse aimé vivre auprès d’une je… Comme aux pieds d’une reine un cha… J’eusse aimé voir son corps fleuri…
C’est le mot qui me soutient et frappe sur ma carcasse de cuivr… où la lune dévore dans la soupente… les os barbares des lâches bêtes rôdeuses du menso…
Le long du vieux faubourg, où pend… Les persiennes, abri des secrètes… Quand le soleil cruel frappe à tra… Sur la ville et les champs, sur le… Je vais m’exercer seul à ma fantas…
Morne esprit, autrefois amoureux d… L’Espoir, dont l’éperon attisait… Ne veut plus t’enfourcher ! Couch… Vieux cheval dont le pied à chaque… Résigne-toi, mon coeur ; dors ton…
Les poissons, les nageurs, les bat… Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance
La princesse, dans un palais de ro… Sous les murmures, sous la mobile… Et de corail ébauche une parole ob… Quand les oiseaux perdus mordent s… Elle n’écoute ni les gouttes, dans…
L’oiseau du Colorado Mange du miel et des gâteaux Du chocolat des mandarines Des dragées des nougatines
Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !… Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions,—vous en souvient-il,
Un jour, à la Foire à la ferraille au coin de l’avenue de la République et du boulevard Richard-Lenoir, je trouvai un petit chromo anglais sur bois, avec rien d’autre que la mer sur le ...
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
On croit que c’est facile de ne ri… Ah ! du matin au soir je ne faisais rien rien
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
Contemple-les, mon âme ; ils sont… Pareils aux mannequins ; vaguement… Terribles, singuliers comme les so… Dardant on ne sait où leurs globes… Leurs yeux, d’où la divine étincel…
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré
Au musée de cire du Souvenir vous prenez la galerie des projets… le couloir des velléités l’escalier des faux désirs
Rousse rousse petite lune un vieux nuage gris te poursuit mais un bon crayon jaune écrit son nom soleil sur la porte… et le nuage crève et tu t’enfuis
Celles qui sont des fleurs légères… Figurines d’or et beautés toutes m… Où s’irise une faible lune... Les… Mélodieuses fuir dans le bois écla… De mauves et d’iris et de nocturne…
Comme par miracle Des oranges aux branches d’un oran… Comme par miracle Un homme s’avance Mettant comme par miracle
De deux choses lune l’autre c’est le soleil les pauvres les travailleurs ne vo… leur soleil c’est la soif la pouss… et s’ils travaillent en plein sole…
On ne peut pas crier on ne peut pas tomber plus bas. Renault au boulot ! Misérable slogan hurlé Champs-Elysées
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple
A tes vingt ans Pablo à tes vingt ans d’hier et à… Tu tiens le bon bout de la corde d… Temps chaque jour c’est l’anniversaire d…
Moi aussi comme les peintres j’ai mes modèles Un jour et c’est déjà hier
J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur… Alors on ne salue plus a demandé le commandant
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
Trois allumettes une à une allumée… La première pour voir ton visage t… La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l’obscurité tout entière pour m…
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Un homme sort de chez lui C’est très tôt le matin Cest un homme qui est triste Cela se voit à sa figure Soudain dans une boîte à ordures
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
Dans douze châteaux acquis pour douze bouchées de pain douze hommes sanglotent de haine dans douze salles de bains Ils ont reçu le mauvais câble
Ils ne veulent pas entrer dans la… Il ne veulent pas, dans la poussiè… - Leurs vertus, ça les fait marrer Leur poussière, ça les fait tousse…
II est amer et doux, pendant les… D’écouter, près du feu qui palpite… Les souvenirs lointains lentement… Au bruit des carillons qui chanten… Bienheureuse la cloche au gosier v…
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbé… Berceuse du chaos où le néant osci… Guerre, ô guerre occupée au choc d… Toute pleine du bruit furieux des… Ô buveuse de sang, qui, farouche,…
Quand le ciel couleur d’une joue Laisse enfin les yeux le chérir Et qu’au point doré de périr Dans les roses le temps se joue, Devant le muet de plaisir
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…