L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Cette nuit-là je regardais la lune Oui j’étais à ma fenêtre et je la regardais et puis j’ai quitté ma fenêtre je me suis déshabillée
Oh la terrible et surprenante odeu… meurt c’est l’été et pourtant les… Edmond chef de famille chef de bur… dans son pavillon de chef-lieu de… Il faut laver son linge sale en fa…
Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé… il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de… elle est terrible aussi la tête de…
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne
Tout amoureux, de sa maîtresse, Sur son coeur ou dans son tiroir, Possède un gage qu’il caresse Aux jours de regret ou d’espoir. L’un d’une chevelure noire,
Eternité Quatre-vingts cinq ans Ne semblent pas très grand chose Lorsqu’on l’a déjà Quatre-vingts cinq ans
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
Jour beni C’est ton jour Où tu es né Un sacré jour Joie apportée
Que faites-vous là petite fille Avec ces fleurs fraîchement coupées Que faites-vous là jeune fille Avec ces fleurs ces fleurs séchées Que faites-vous là jolie femme Avec ces fleurs qui ...
Moi aussi comme les peintres j’ai mes modèles Un jour et c’est déjà hier
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Les bourgeons verts, les bourgeons… Percent déjà le bout des branches, Et, près des ruisseaux, des étangs Aux bords parsemés de pervenches, Teintent les arbustes tremblants ;
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
A jeun perdue glacée Toute seule sans un sou Une fille de seize ans Immobile debout Place de la
Le pauvre crocodile n’a pas de C cédille on a mouillé les L de la pauvre grenouille le poiss… Mais tous les oiseaux ont des aile… L avant 1" E
Le paon fait la roue le hasard fai… Dieu s’assoit dedans et l’homme le…
Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! La boule de neige
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur… Alors on ne salue plus a demandé le commandant
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
Le petit homme qui chantait sans c… le petit homme qui dansait dans ma… le petit homme de la jeunesse a cassé son lacet de soulier et toutes les baraques de la fête
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
A l’enterrement d’une feuille mort… Deux escargots s’en vont Ils ont la coquille noire Du crêpe autour des cornes Ils s’en vont dans le soir
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
C’est le dernier voyage .. le des… Ne reste pas au milieu du chemin… Peu n importe .. où il te mèneras… Peu n importe comment .. tu l emp… Toi seul .. tu décideras .
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Sur la maison du rire Un oiseau rit dans ses ailes. Le monde est si léger Qu’il n’est plus à sa place Et si gai
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Maître Corbeau, sur un arbre perc… Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléch… Lui tint à peu près ce langage : “ Hé ! bonjour, Monsieur du Corbe…
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
La porte que quelqu’un a ouverte La porte que quelqu’un a refermée La chaise où quelqu’un s’est assis Le chat que quelqu’un a caressé Le fruit que quelqu’un a mordu La lettre que quelqu...
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
Je suis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime
Idole de ma vie, Mon tourment, mon plaisir, Dis-moi si ton envie S’accorde à mon désir ? Comme je t’aime en mes beaux jours…
Tu ne veux pas de mon âme Que je jette à tour de bras : Chère, tu me le payeras !... Sans rancune – je suis femme ! – Tu ne veux pas de ma peau :
Il fait nuit ici, Je regarde dehors, Le regard embué, Et je vois la lune... Je pense que tu es déjà là...
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
Un immense brin d’herbe Une toute petite forêt Un ciel tout à fait vert Et des nuages en osier Une église dans une malle
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Tant de forêts arrachées à la terr… et massacrées achevées rotativées Tant de forêts sacrifiées pour la…
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil