Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
Yver, vous n’estes qu’un villain ! Esté est plaisant et gentil, En tesmoing de May et d’Avril Qui l’acompaignent soir et main (1… Esté revest champs, bois et fleurs…
J’ai, quelque jour, dans l’Océan, (mais je ne sais plus sous quels c… Jeté, comme offrande au néant, Tout un peu de vin précieux... Qui voulut ta perte, ô liqueur ?
C’était dans un quartier de la vil… Lumière Où il fait toujours noir où il n’y… Et l’hiver comme l’été là c’est to… Elle était dans l’escalier
N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Une plume ou un crayon courant sur… raconte le paysage et le paysage prête l’oreille parce que le voyageur lui plaît et il écoute le langage
De deux choses lune l’autre c’est le soleil les pauvres les travailleurs ne vo… leur soleil c’est la soif la pouss… et s’ils travaillent en plein sole…
Comme par miracle Des oranges aux branches d’un oran… Comme par miracle Un homme s’avance Mettant comme par miracle
Si je regarde tout à coup n’a véri… subir cette parole intérieure sans… éphémères ; et cette infinité d’en… facilité, qui se transforment l’un… elles. Incohérente sans le paraîtr…
Au-dessus des étangs, au-dessus de… Des montagnes, des bois, des nuage… Par delà le soleil, par delà les é… Par delà les confins des sphères é… Mon esprit, tu te meus avec agilit…
Il est un sentier creux dans la va… Qui ne sait trop s’il marche à gau… —C’est plaisir d’y passer, lorsque… Comme un jeune prodigue, égrène se… L’aubépine fleurit ; les frêles pâ…
La princesse, dans un palais de ro… Sous les murmures, sous la mobile… Et de corail ébauche une parole ob… Quand les oiseaux perdus mordent s… Elle n’écoute ni les gouttes, dans…
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
C’est le mot qui me soutient et frappe sur ma carcasse de cuivr… où la lune dévore dans la soupente… les os barbares des lâches bêtes rôdeuses du menso…
Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charma… Quand il miaule, on l’entend à pei… Tant son timbre est tendre et disc…
Je te regarde et le soleil grandit Il va bientôt couvrir notre journé… Éveille-toi cœur et couleur en têt… Pour dissiper les malheurs de la n… Je te regarde tout est nu
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
Un matin dans une cour de la rue de la Colombe ou de la rue des Ursins
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
Je veux te raconter, ô molle encha… Les diverses beautés qui parent ta… Je veux te peindre ta beauté, Où l’enfance s’allie à la maturité… Quand tu vas balayant l’air de ta…
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
Immense et rouge Au-dessus du Grand Palais Le soleil d’hiver apparaît
Il faut, autant qu’on peut, oblige… On a souvent besoin d’un plus peti… De cette vérité deux Fables feron… Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d’un Lion
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
Les Sirènes chantaient... Là-bas,… Une harpe d’amour soupirait, infin… Les flots voluptueux ruisselaient… Et des larmes montaient aux yeux d… Les Sirènes chantaient... Là-bas,…
Idole de ma vie, Mon tourment, mon plaisir, Dis-moi si ton envie S’accorde à mon désir ? Comme je t’aime en mes beaux jours…
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
Quand Don Juan descendit vers l’o… Et lorsqu’il eut donné son obole à… Un sombre mendiant, l’oeil fier co… D’un bras vengeur et fort saisit c… Montrant leurs seins pendants et l…
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
C’est la guerre c’est l’été Déjà l’été encore la guerre Et la ville isolée désolée Sourit sourit encore Sourit sourit quand même
Le maître d’hôtel noir est pendu après la suspension Il a osé jeté un regard dans le décolleté de la maîtresse de maison.
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Mon amour pour avoir figuré mes dé… Mis tes lèvres au ciel de tes mots… Tes baisers dans la nuit vivante Et le sillage des tes bras autour… Comme une flamme en signe de conqu…
Du soleil soutenant la puissante p… Qui plane et s’abandonne à l’oeil… Regard !... Je bois le vin célest… Le grain mystéri-eux de l’extrême… Je porte au sein brûlant ma lucide…
Perrette sur sa tête ayant un Pot… Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à… Légère et court vêtue elle allait… Ayant mis ce jour-là, pour être pl…
Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils,
Viens, mon beau chat, sur mon coeu… Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes bea… Mêlés de métal et d’agate. Lorsque mes doigts caressent à loi…
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Quand j’étais jeune et fier et que… Les ailes de mon âme à tous les ve… Les voiles emportaient ma pensée a… Et mes rêves flottaient sur tous l… Je voyais dans ce vague où l’horiz…
La petite promenade du poète Me ne vado per le strade Strette oscure e misteriose : Vedo dietro le vetrate Affacciarsi Gemme e Rose.
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !… Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions,—vous en souvient-il,
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
Quelle, et si fine, et si mortelle… Que soit ta pointe, blonde abeille… Je n’ai, sur ma tendre corbeille, Jeté qu’un songe de dentelle. Pique du sein la gourde belle,
Mon berceau s’adossait à la biblio… Babel sombre, où roman, science, f… Tout, la cendre latine et la pouss… Se mêlaient. J’était haut comme u… Deux voix me parlaient. L’une, in…
Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où je suis étranger
Un jour, à la Foire à la ferraille au coin de l’avenue de la République et du boulevard Richard-Lenoir, je trouvai un petit chromo anglais sur bois, avec rien d’autre que la mer sur le ...
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Le vin sait revêtir le plus sordid… D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique… Dans l’or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un c…
Qui donc a baissé cet épouvantable rideau de poussière et de fer sur cette rue cette rue autrefois si heureuse et si fière d’être rue comme une fille heureuse et fière d’être nue. Pauvr...
Las ! Mort, qui t’a fait si hardi… De prendre la noble Princesse Qui était mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse… Puisque tu as pris ma maîtresse,
Aujourd’hui l’espace est splendide… Sans mors, sans éperons, sans brid… Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture
C est le récit de Cobra Alain . Le poète lacheteau, le tourangeau… Sur les chemins des coteaux . Tu vois .. il se promène nu . Tu vois .. il adore les beaux mâl…
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux… Traversé çà et là par de brillants… Le tonnerre et la pluie ont fait u… Qu’il reste en mon jardin bien peu… Voilà que j’ai touché l’automne de…