J’ay fait l’obseque de ma dame Dedens le moustier amoureux, Et le service pour son ame A chanté Penser doloreux. Mains cierges de soupirs piteux

« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…

Hélas ! que j’en ai vu mourir de j… C’est le destin. Il faut une proi… Il faut que l’herbe tombe au tranc… Il faut que dans le bal les folâtr… Foulent des roses sous leurs pas.

À Mme de P***. Il est pour la pensée une heure...… Alors que, s’enfuyant de la célest… De l’absence du jour pour consoler… Le crépuscule aux monts prolonge s…

Voici venir les temps où vibrant s… Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un… Les sons et les parfums tournent d… Valse mélancolique et langoureux v… Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un…

Noyé dans les grandes eaux de la m… Qui suintent horriblement Le long des murs de sa chambre sor… Un mourant Livide abandonné et condamné

Le Démon, dans ma chambre haute Ce matin est venu me voir, Et, tâchant à me prendre en faute Me dit : « Je voudrais bien savoi… Parmi toutes les belles choses

Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raiso… La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte,

COLLOQUE —Il ne sait pas ce qu’il dit ! —Peu importe, s’il dit ce qu’il sa… EN SOMME SAINT THOMAS D’AQUIN

Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde

II est amer et doux, pendant les… D’écouter, près du feu qui palpite… Les souvenirs lointains lentement… Au bruit des carillons qui chanten… Bienheureuse la cloche au gosier v…

Parfois, lorsque tout dort, je m’a… Sous le dôme étoilé qui sur nos fr… J’écoute si d’en haut il tombe que… Et l’heure vainement me frappe de… Quand je contemple, ému, cette fêt…

Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…

Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs

Mère des souvenirs, maîtresse des… Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi,… Tu te rappelleras la beauté des ca… La douceur du foyer et le charme d… Mère des souvenirs, maîtresse des…

Nature ornant la dame qui devait De sa douceur forcer les plus rebe… Lui fit présent des beautés les pl… Que dès mille ans en épargne elle… Tout ce qu’Amour avarement couvai…

c’est un évêque qui est saoul et qui met sa crosse en il a sur la tête cette coiffure qu’on appelle mitre des préservatifs... des bouchons de liège... des mégots plaçant ensuite deux do...

Deux guerriers ont couru l’un sur… Ont éclaboussé l’air de lueurs et… Ces jeux, ces cliquetis du fer son… D’une jeunesse en proie à l’amour… Les glaives sont brisés ! comme no…

Vois, cette branche est rude, elle… Verse la pluie à flots sur son éco… Mais attends que l’hiver s’en aill… Une feuille percer ces noeuds si d… Et tu demanderas comment un bourge…

Maître Corbeau, sur un arbre perc… Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléch… Lui tint à peu près ce langage : “ Hé ! bonjour, Monsieur du Corbe…

Il posa son chapeau sur le lit et… Miséricorde pénétra dans la chambr… il mit à vif la cicatrice de l’oub… - Nous avions de quoi vivre

Dans des fauteuils fanés des court… Pâles, le sourcil peint, l’oeil câ… Minaudant, et faisant de leurs mai… Tomber un cliquetis de pierre et d… Autour des verts tapis des visages…

Oh ! vous dont le travail est joie… Vous qui n’avez pas d’autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembr… Vous qui dérobez aux fleurs l’ambr…

« D’où vous vient, disiez-vous, ce… Montant comme la mer sur le roc no… —Quand notre coeur a fait une fois… Vivre est un mal. C’est un secret… Une douleur très simple et non mys…

Sève et sang lionnes et lianes fem… métaphores fauves anarchitecture v… le vent solaire secoue le silence… Folle la lune écarte les branches… nymphes et dryades

Ô père qu’adore mon père ! Toi qu’on ne nomme qu’à genoux ! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère ! On dit que ce brillant soleil

Cet homme vêtu de blanc Et qui jonglait avec des citrons v… Et aussi des petites cuillers Cela fait déjà très longtemps qu’i… par la mer

Tu avais bien tout de même dans les quatre-vingts ans Mais Dieu qui sait prendre les choses de très haut En faveur de son petit chanteur de la manécanterie derrière elle Et les voilà pa...

Chanson d’automne. Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîch… Hélas ! les beaux jours sont finis…

Ils marchent devant moi, ces Yeux… Qu’un Ange très savant a sans dou… Ils marchent, ces divins frères qu… Secouant dans mes yeux leurs feux… Me sauvant de tout piège et de tou…

Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrit… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…

Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…

Vous dormez sur vos deux oreilles Comme on dit Moi je me promène et je veille dan… Je vois des ombres j’entends des c… Drôles de cris

Laissez moi une place, je suis un… Je ne tiens pas en place, j’ai tel… Donnez moi ce palace, j’ai bien mi… Écoutez ce blabla, vous gagnerez a… Chacun de mes cauchmards, ils sont…

En la forêt de Longue Attente Chevauchant par divers sentiers M’en vais, cette année présente, Au voyage de Desiriers. Devant sont allés mes fourriers

Adieu, puisqu’il le faut ; adieu,… Nuit d’argent, plus sereine et plu… Ton page noir est là, qui, le poin… Tient ton cheval en bride et t’att… Aurora, dans le ciel que brunissai…

Morne esprit, autrefois amoureux d… L’Espoir, dont l’éperon attisait… Ne veut plus t’enfourcher ! Couch… Vieux cheval dont le pied à chaque… Résigne-toi, mon coeur ; dors ton…

Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…

Ils me disent, tes yeux, clairs co… « Pour toi, bizarre amant, quel es… —Sois charmante et tais-toi ! Mon… Excepté la candeur de l’antique an… Ne veut pas te montrer son secret…

Race d’Abel, dors, bois et mange… Dieu te sourit complaisamment. Race de Caïn, dans la fange Rampe et meurs misérablement. Race d’Abel, ton sacrifice

Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur

Les bêtes qui descendent des faubo… Les oiseaux qui secouent leurs plu… Les terribles ciels jaunes, les nu… Ont, en toute saison, fêté cette s… Elle est belle, statue vivante de…

Les étoiles, points d’or, percent… Le flot huileux et lourd décompose… Sur l’océan blêmi ; Les nuages ont l’air d’oiseaux pre… Par moments le vent parle, et dit…

Quand, les deux yeux fermés, en un… Je respire l’odeur de ton sein cha… Je vois se dérouler des rivages he… Qu’éblouissent les feux d’un solei… Une île paresseuse où la nature do…

Pascal avait son gouffre, avec lui… —Hélas ! tout est abîme,—action, d… Parole ! Et sur mon poil qui tout… Mainte fois de la Peur je sens pa… En haut, en bas, partout, la profo…

Bizarre déité, brune comme les nui… Au parfum mélangé de musc et de ha… Oeuvre de quelque obi, le Faust d… Sorcière au flanc d’ébène, enfant… Je préfère au constance, à l’opium…

J’écris ; entre mon rêve et toi la… Nous écoutons, muets encore de vol… Voleter un phalène aveugle dans la… Ton visage pensif est rose de clar… Tu caresses les doigts que je te l…

Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins… Un riche laboureur, sentant sa mor… Fit venir ses enfants, leur parla… « Gardez-vous, leur dit-il, de ven…

De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? réponds, libertin. —Insatiablement avide

Gens importants, écrivains, professeurs, historiens commentent, avec « preuves à l’appui », les amours de Louis XV et de madame Du Barry. A la fin de l’émission, en fin de compte, et pr...

Un feu distinct m’habite, et je vo… La violente vie illuminée entière.… Je ne puis plus aimer seulement qu… Ses actes gracieux mélangés de lum… Mes jours viennent la nuit me rend…

Lorsque, par un décret des puissan… Le Poète apparaît en ce monde enn… Sa mère épouvantée et pleine de bl… Crispe ses poings vers Dieu, qui… —« Ah ! que n’ai-je mis bas tout u…

Tout jeune Napoléon était très ma… et officier d’artillerie plus tard il devint empereur alors il prit du ventre et beaucou… et le jour où il mourut il avait e…

Tout homme digne de ce nom A dans le coeur un Serpent jaune, Installé comme sur un trône, Qui, s’il dit : « Je veux, » répo… Plonge tes yeux dans les yeux fixe…