Les pitons des sierras, les dunes… Où ne pousse jamais un seul brin d… Les monts aux flancs zébrés de tuf… Et que l’éboulement de jour en jou… Le grès plein de micas papillotant…
Je suis allé chez le le bottier, Je lui ai dis de faire des chaussu… J’ai mis mes nouvelles chaussures, Mes pieds étaient trop grands, Cela a fait des trous dans mes nou…
Nous irons au cinéma Rendre nos devoirs à Chariot Mais n’irons-nous pas sur l’eau Visiter Yokohama ?
C’est ici qu’oublieux des soucis q… Volontiers on s’arrête, à moitié d… C’est ici qu’un vin clair égayé et… Ainsi l’indique au moins cette bra… Suspendue à la porte.
en plein silence une conversation silencieuse ses appels sans son au fond de moi cachés vient de l’inconnu
le bilan de la journée est pauvre… Je me vois tous les jours devenue… Et faisant quelque chose qui m’éca… Parfois juste je rêve que je suis… Ou que je suis un arbre qui pousse…
Fable XIII, Livre IV. A-t-on des puces, mes amis, Il faut songer à s’en défaire. Mais loin qu’il fût de cet avis, Certain barbet jadis faisait tout…
À Madame ***. La rose humide et vierge encore, Que l’aube embellit de ses pleurs, N’est pas plus fraîche que les fle… Que votre pinceau fait éclore.
(Madam… Dieu ne plaise, Olympe, que je gr… Dessus ton corps comme un audacieu… Ne fut-ce pas dessus le mont Olym… Que les Titans firent la guerre a…
La clé de sol enjambe la lune. Le criocère sertit la pointe de l’… Un voilier porté par les alizés s’… Et les douze gouttes du philtre s’… bonheur, ferait contrepoids au san…
Souffrir infiniment, souffrir, sou… Pour que le soc tranchant et fort… Ouvre à fond ce coteau de vigne de… Et qu’au prochain automne on venda… Souffrir ? Je ne sais plus souffr…
Sonnet. Le ciel comme un lac d’or pâle s’é… On dirait que la plaine, au loin d… Et dans l’air élargi de vide et de… S’épanche la grande âme triste de…
Souvent il m’apparut sous la forme… Dont les ailes s’ouvraient, Remontant de la terre au ciel où r… Et j’ai vu s’abaisser, pleins d’un… Ses bras qui m’attiraient.
Quand je touche rêveuse à ces feui… D’où montent les parfums des divin… Prise par tout mon corps d’un long… Je m’incline, et j’écoute avec sai… Ô fièvre poétique ! ô sainte malad…
Horloge d’où s’élançait l’heure Vibrante en passant dans l’or pur, Comme l’oiseau qui chante ou pleur… Dans un arbre où son nid est sûr, Ton haleine égale et sonore
C’était l’hiver, et la nature enti… Portait son deuil et redoublait le… Je regagnais à pas lents ma chaumi… Les yeux fixés sur celle de Julie… Un voile noir s’étendit sur la pla…
Souffle, souffle, bon vent ! Chas… Fais-nous bien vite fuir le rivage… La fierté du marin. A nous la haute mer ! À nous le bl… Où la liberté vogue, où chacun se…
Il y a des moments dans la vie Qu’on ne risque pas d’oublier Des moments incroyables Qu’on aimerait recréer Comme le moment précis
Sonnet. Il y a des moments où les femmes s… On n’a pas de respect pour ces fra… Je suis un papillon qui fuit des c… Et c’est dans un baiser suprême qu…
Soupirez jour et nuit sans manger… Ne songez qu’à souffrir ; Aimez, aimez vos maux, et mettez v… À n’en jamais guérir. Cependant nous rirons
Nos âmes heureuses Voici que j’ai trouvé la joie, En une personne admirable, toi, Tu m’as rejoins, je t’attendais, Mon coeur en est tout chamboulé.
x<… Tiède et blanc était le sein. Toute blanche était la chatte. Le sein soulevait la chatte. La chatte griffait le sein.
Si j’étais le Zéphyr ailé, J’irais mourir sur votre bouche. Ces voiles, j’en aurais la clé Si j’étais le Zéphyr ailé. Près des seins pour qui je brûlai
La pensée est une eau sans cesse j… Elle surgit d’un jet puissant du c… Retombe, s’éparpille en perles, ja… Forme une aile neigeuse ou de neig… Se rompt, sursaute, imite un saule…
Soulève ta paupière close Qu’effleure un songe virginal ; Je suis le spectre d’une rose Que tu portais hier au bal. Tu me pris encore emperlée
La mélodie nous lâche, dans le dés… A nous de faire face, au plus gran… Celui qui nous oblige, à devenir c… Qui saute chaque périple, à l’inst… Je n’ai pas aperçu, celui qui s’év…
Heureux qui, comme Ulysse, a fait… Ou comme cestuy-là qui conquit la… Et puis est retourné, plein d’usag… Vivre entre ses parents le reste d… Quand reverrai-je, hélas, de mon p…
Nous n’irons plus au bois, les lau… Les Amours des bassins, les Naïad… Voient reluire au soleil en crista… Les flots silencieux qui coulaient… Les lauriers sont coupés, et le ce…
Que nous en faisons De telles manières, Et douces et fières, Selon les saisons ! En champs ou maisons,
Fable I, Livre I. L’olive, aux champs, n’est pas ce… Le premier qui, sur l’arbre, essay… Fit une mine épouvantable ; Au feu voulut faire jeter
Aujourd’hui Je parcours ces routes Ces routes qui me racontent mainte… —une histoire d’amour. Elles ne seront plus jamais les mê…
Je suis celui des pourritures gran… Qui s’en revient du pays mou des m… Celui des Ouests noirs du sort Qui te montre, là-bas, comme une a… Son île immense, où des guirlandes…
Oh ! lorsque incessamment tant de… S’impriment à la rame, Et que notre Thalie accouche tous… D’un nouveau mélodrame ; Que les analyseurs sur leurs gros…
Épigramme. Ce castré si souvent discourt Des fortes passions d’amour Qu’il en a pris la caquesangue (*)… Mais il est heureux en ce point
Chagrin d’amour Seul dans le noir je réalise enfin… Que dans ce monde où pleure le bie… Une personne m’a dans la pensée, Qui me fait à petits pas désillusi…
Dans ce pays lugubre et si loin de… Un cimetière d’autrefois, Bien souvent m’attirait avec sa gr… Dont la tête et les bras se termin… Or, fin d’automne, un soir que tou…
Notre chère Sam part, elle vole v… Un horizon en place, mais bientôt… Cette ville bancale, où trône un m… L’intellect national, caché par du… Elle nous manquera pas, juste que…
Je veux chanter ma ballade à mon t… Ô Poésie, ô ma mère mourante, Comme tes fils t’aimaient d’un gra… Dans ce Paris, en l’an mil huit c… Pour eux les docks, l’autrichien,…
« De grâce, apprenez-moi comment l… Demandait à son père un jeune ambi… —Il est, dit le vieillard, un chem… C’est de se rendre utile à la caus… De prodiguer ses jours, ses veille…
Le vieux qui, vert encore, approch… Me dit : « Malgré l’soin d’mes en… Et les bontés d’mon voisinage, J’suis seul, ayant perdu tous ceux… Vous ? vot’ génération ? Ça s’bala…
C’en est fait, je quitte le monde… Je veux fuir pour jamais le specta… Des crimes, des horreurs, dont son… Dans une retraite profonde, Loin des vices, loin des abus,
C’est une fois arrivé, qu’une mura… Dans son sens tourne la Terre, ma… Je ne souhaite que verdir, mettre… Ce soir je l’ai comblé, ainsi que… Je me suis transformé, j’ai des po…
(Vers pour mettre en bas du portra… De Paris à Dehli, du couchant à l… Ce fameux voyageur courut plus d’u… De l’Inde et de l’Hydaspe il fréq… Et sur les bords du Gange on le r…
Cruel dédain Pendant que certains rient, D’autres pleurent leur triste vie, Misérables sans un seul espoir, Sur cette terre perdus dans le noi…
Sonnet. L’inclinaison de ce vieux saule Sur le vieil étang soucieux Que pas une brise ne frôle, A quelque chose de pieux.
(Mis en musique par Lambert en 16… Voici les lieux charmants où mon â… Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si douceme… Que je l’aimais alors ! Que je la…
Sonnet. Maintenant, je suis malheureux De rencontrer ces fleurs clochette… À bords dentelés, violettes, Sur les talus des chemins creux.
Monde de souffrances Comme une ombre oscillant autour d… Se manifeste timidement un adversa… Qui aurait pu pour quelques temps… Mais j’ai subi les méfaits de cett…
amour que j’ai pour toi est comme un siècle oublier mais y a toujours un objet ou un souvenir qui me rappelle de toi mais je vais refouler mes sentiment et tout lrs souvenirs que j’ai d...
Quelle était donc, ainsi, tout de… Cette femme, là-bas, d’un si lugub… En me croisant, m’ayant laissé voi… Le crâne dans du linge et la figur… Mais, verte ! de ce vert végétal,…
« C’que c’est ! j’ me s’rais pas c… Et v’là que j’ trouve un aut’ part… D’avec moi l’ diable était parti : Faut que j’ me r’mette avec le Di… Content d’êt’ plus qu’un, je me r’…
Pour boire j’aime un compagnon, J’aime une franche gaillardise, J’aime un broc de vin bourguignon, J’aime de l’or dans ma valise, J’aime un verre fait à Venise,
Splendides reflets bleus des paroi… Qui plongez dans une ombre aussi b… Où les pâles azurs des cristaux, d… Se réfractent sans fin en un saphi… Où les argents, tantôt nacrés, tan…
Ton cœur est fatigué des voyages ?… Pour asile un toit bas et de chaum… Un verger frais baigné d’un crépus… Où du linge gonflé de vent pende à… Alors ne va pas plus avant : Voic…
Mon épouse fait ma gloire : Rose a de si jolis yeux ! Je lui dois, l’on peut m’en croire… Un ami bien précieux. Le jour où j’obtins sa foi,
Les cloches dans leurs tours égrèn… Mélancolique, par l’air d’une nuit… Or j’ai bu le poison aux yeux de l… Et j’ai peine à ne pas crier sous… Ô lourd ciboire où le damné se dés…
Del puente de Solferino hasta el quai de la Tournelle, ¡ cuantas veces he pasado en busca de algo que leer ! He recorrido los puestos
Chaque bêtise nous pousse encore,… Nous n’avons pas d’remboursement,… Qu’on le refrai et qu’on fuirait,… Car on n’est pas tous des brigands… Nous on le vole que pour l’brûler,…
Fable XIV, Livre III. Le zèbre débarque en Europe ; Les ânes d’admirer, et les savants… « Le beau cheval que celui-ci ! » Disent nos connaisseurs qu’éblouit…
Gracieux majes– —tueux et beau.Nous portons secours nous ne lui rendons que des océans pollués.Il ne demande q… à vivre et nous le capturons dans…