Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
Comme vous m’êtes nécessaires et comme vous m’êtes chères. Mes yeux qui se ferment sur des larmes imaginaires, mes mains qui se tendent sans cesse vers le vide. J’ai rêvé cette nuit de ...
Quand vous serez bien vieille, au… Assise auprès du feu, devisant et… Direz chantant mes vers, en vous é… Ronsard me célébrait du temps que… Lors vous n’aurez servante oyant t…
Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin
Le nez rouge, la face blême, Sur un pupitre de glaçons, L’Hiver exécute son thème Dans le quatuor des saisons. Il chante d’une voix peu sûre
Passer tout près, passer et regard… Et frémir sans oser continuer la r… Et refouler, de peur d’un indiscre… Ces derniers pleurs, tout prêts à… De lourds nuages gris que l’éclair…
II est de forts parfums pour qui… Est poreuse. On dirait qu’ils pén… En ouvrant un coffret venu de l’O… Dont la serrure grince et rechigne… Ou dans une maison déserte quelque…
Je me suis séparé de toi Mais l’amour me précédait encore Et quand j’ai tendu les bras La douleur est venue s’y faire plu… Tout le désert à boire
Place du Carrousel vers la fin d’un beau jour d’été le sang d’un cheval accidenté et dételé ruisselait
Elle jouait avec sa chatte, Et c’était merveille de voir La main blanche et la blanche patt… S’ébattre dans l’ombre du soir. Elle cachait – la scélérate ! –
Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je te baise,
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Dans des terrains cendreux, calcin… Comme je me plaignais un jour à la… Et que de ma pensée, en vaguant au… J’aiguisais lentement sur mon coeu… Je vis en plein midi descendre sur…
Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entrée… Toi qui, forte comme un troupeau De démons, vins, folle et parée, De mon esprit humilié
La nature est pleine d’amour, Jeanne, autour de nos humbles joie… Et les fleurs semblent tour à tour Se dresser pour que tu les voies. Vive Angélique ! à bas Orgon !
Entre deux rocs d’un noir d’ébène Voyez-vous ce sombre hallier Qui se hérisse dans la plaine Ainsi qu’une touffe de laine Entre les cornes du bélier ?
Ainsi l’hôtel de ville illumine so… Le prince et les flambeaux, tout y… Ce soir va resplendir sur ce combl… Comme l’idée au front du poète sac… Mais cette fête, amis, n’est pas u…
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif,
Je veux, pour composer chastement… Coucher auprès du ciel, comme les… Et, voisin des clochers écouter en… Leurs hymnes solennels emportés pa… Les deux mains au menton, du haut…
Soleil je t’adore comme les sauvag… à plat ventre sur le rivage Soleil tu vernis tes chromos tes paniers de fruits, tes animaux Fais-moi le corps tanné, salé,
Ne t’ébahis, Ronsard, la moitié d… Si de ton Du Bellay France ne li… Et si avec l’air du ciel italien Il n’a humé l’ardeur qui l’Italie… Le saint rayon qui part des beaux…
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Chopin, mer de soupirs, de larmes,… Q’un vol de papillons sans se pose… Jouant sur la tristesse ou dansant… Reve, aime, souffre, crie, apaise,… Toujours tu fais courir entre chaq…
Poser sa tête sur un oreiller Et sur cet oreiller dormir Et dormant rêver A des choses curieuses ou d’avenir… Rêvant croire à ce qu’on rêve
Il y a sans doute toujours au bout… Où je marchais enfant une mare d’h… Un rectangle de lourde mort sous l… Depuis la poésie A séparé ses eaux des autres eaux.
Il me semble parfois que ma plaie… Et, souriant encor, je regarde au… Revenir doucement mon enfance fleu… Je ne sais pas comment, mais je cr… Ce qu’elle était hier, toute rose…
Sans doute est-il absurde de salue… océan restée debout à la verticale parmi… et dont le cœur à chaque battement… un délire vrai de lianes.
Vous je ne vous regarde pas ma vie non plus ne vous regarde pa… J’aime ce que j’aime et cela seul me regarde
Je suis le veilleur de la rue de Flandre, Je veille tandis que dort Paris. Vers le nord un incendie lointain…
Un volume de poésies dont toute l’édition s’épuise en quelques semaines, & qu’on est obligé de réimprimer, c’est un événement assez rare en librairie pour qu’on le remarque & que l’on c...
Le toi… ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle… Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Un jour deux chauves dans un coin Virent briller certain morceau d’i… Chacun d’eux veut l’avoir ; disput… Le vainqueur y perdit, comme vous… Le peu de cheveux gris qui lui res…
Sous le ciel bleu de Méthylène si grave était le chant des grives Et quand tous deux nous gravission… de l’escalier de la maison
Dans les profondeurs de mon esprit… les mots s’attardent comme des vol… Ephémères, intouchables, refusant… Les choses que je veux dire, les pensées qui tourbillonnent com…
Mon arbre. Sous le mûrier platane, en été, do… Où l’ombre bienfaisante apaise not… Son feuillage éployé offre un toit… Un havre rafraîchissant aux heures…
Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s’écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l’orage s’en va calmé indifférent En roulant devant lui ses gra...
Tourne sans reflets aux courbes sans sourires des ombres à moustaches, enregistre les murmures de la vitesse, la terreur minuscule, cherche sous des cendres froides les plus petits oise...
Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux… Traversé çà et là par de brillants… Le tonnerre et la pluie ont fait u… Qu’il reste en mon jardin bien peu… Voilà que j’ai touché l’automne de…
Enfin j’ai cédé, je me plie Encor cette fois sous ta main. Ta volonté s’est accomplie : Me voilà hors de ton chemin. Pourtant, parce que trop docile
Il y a paraît-il dans une roseraie une rose qu’on appelle Veuve inconsolable du regretté Président
Le jeune homme dont l’oeil est bri… Le beau corps de vingt ans qui dev… Et qu’eût, le front cerclé de cuiv… Adoré, dans la Perse, un Génie in… Impétueux avec des douceurs virgin…
Il est un arbre fier, droit, austè… Que n’aime pas l’oiseau, ni la fle… Ni la vigne flexible aux rameaux c… Floréal le dédaigne & brumaire l’o… Et jamais on ne voit que la tempêt…
Je suis comme cette plante, Quand j’ai assez d’eau et de solei… Je bourgeonne, je grandi, et j’écl… Je m’accroche, quand le vent et le… Je bois l’eau de la pluie quand el…
Souvent à la clarté rouge d’un rév… Dont le vent bat la flamme et tour… Au coeur d’un vieux faubourg, laby… Où l’humanité grouille en ferments… On voit un chiffonnier qui vient,…
C est la plume du poète . Hier .. le poète Alain est devenu… J ai travaillé dehors .. chez un… Vers midi .. le copain s est mis à… Quand .. j ai regardé sa belle bi…
Le plus haut attentat que puisse f… C’est de lier la France ou de gar… C’est, quel que soit le lieu, le p… D’ôter l’âme à chacun, à tous la l… Dans la curie auguste entrer avec…
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
Victoire, ami ! je dépêche En hâte et de grand matin Une strophe toute fraîche Pour crier le bulletin. J’embouche sur la montagne
Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Le matin– En dormant. J’entends des voix. Lueurs à trav… Une cloche est en branle à l’églis… Cris des baigneurs. Plus près ! p… Non, par là ! Les oiseaux gazouil…
Hélas ! hier encor sur mon front,… Sont venus se poser la joie & le p… J’ai ri comme une folle... aujourd… Car ma porte est fermée & j’en ai… O pauvre humanité ! J’ai pitié de…
Il faisait un jour blanc & tout ch… Les oiseaux accablés se taisaient… Les herbes se tordaient au baiser… Dans les champs moissonnés les pai… Abritaient des cigales,
Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…
Souvent, pour s’amuser, les hommes… Prennent des albatros, vastes oise… Qui suivent, indolents compagnons… Le navire glissant sur les gouffre… À peine les ont-ils déposés sur le…
Ô sainte horreur du mal ! Devoir f… Quand Virgile suspend la chèvre a… Quand Lucrèce revêt de feuilles l… Quand Ennius compare au satyre co… Le bouc passant sa tête à travers…
Par je ne sais quelle aventure, Un avare, un beau jour, voulant se… Au marché courut acheter Des pommes pour sa nourriture. Dans son armoire il les porta,