"Les châtiments (1853)" Jersey, le 1er mars 1853.
#ÉcrivainsFrançais
La sœur. Qu’avez-vous, qu’avez-vous, mes fr… Vous baissez des fronts soucieux. Comme des lampes funéraires, Vos regards brillent dans vos yeux…
Sur l’effrayante falaise, Mur par la vague entrouvert, Roc sombre où fleurit à l’aise Un charmant petit pré vert, Ami, puisque tu me laisses
Il est des jours de brume et de lu… Où l’homme, que la vie à chaque in… Étudiant la plante, ou l’étoile, o… S’accoude au bord croulant du prob… Où le songeur, pareil aux antiques…
Qui peut en ce moment où Dieu peu… Deviner Si c’est du côté sombre ou joyeux… Va tourner ? Qu’est-ce qui va sortir de ta main…
Une sorte de verve étrange, point… Point sourde, éclate et fait du pr… Tout parle et tout écoute et tout… Et l’antre est une bouche et la so… L’oiseau regarde ému l’oiselle int…
Merci, poète !– au seuil de mes la… Comme un hôte divin, tu viens et t… Et l’auréole d’or de tes vers radi… Brille autour de mon nom comme un… Chante ! Milton chantait ; chante…
III. Donc cet homme s’est dit : « Le m… L’empereur surhumain Devant qui, gorge au vent, pieds n… Volaient, clairons en main,
Ces lieux sont purs ; tu les compl… Ce bois, loin des sentiers battus, Semble avoir fait des violettes, Jeanne, avec toutes tes vertus. L’aurore ressemble à ton âge ;
Une de plus que les muses ; Elles sont DIX. On croirait, Quand leurs jeunes voix confuses Bruissent dans la forêt, Entendre, sous les caresses
Millions, millions, et millions d’… Je suis, dans l’ombre affreuse et… La splendide forêt des constellati… C’est moi qui suis l’amas des yeux… L’épaisseur inouïe et morne des lu…
À un ami. C’est vrai, pour un instant je lai… Tous nos grands problèmes profonds… Je menais des monstres en laisse, J’errais sur le char des griffons.
Un lion habitait près d’une source… Y venait boire aussi. Or, deux héros, un jour, deux rois… La destinée ainsi— Vinrent à cette source où des palm…
Parfois, lorsque tout dort, je m’a… Sous le dôme étoilé qui sur nos fr… J’écoute si d’en haut il tombe que… Et l’heure vainement me frappe de… Quand je contemple, ému, cette fêt…
DAVID ! comme un grand roi qui p… Les états paternels provinces par… Dieu donne à chaque artiste un emp… Au poète le souffle épars dans l’u… La vie et la pensée et les foudres…
L’enfant avril est le frère De l’enfant amour ; tous deux Travaillent en sens contraire À notre coeur hasardeux. L’enfant amour nous rend traîtres,