"Les châtiments (1853)" Jersey, le 1er mars 1853.
#ÉcrivainsFrançais
Hymne aux morts de juillet.… Ceux qui pieusement sont morts pou… Ont droit qu’à leur cercueil la fo… Entre les plus beaux noms leur nom… Toute gloire près d’eux passe et t…
France ! à l’heure où tu te proste… Le pied d’un tyran sur ton front, La voix sortira des cavernes Les enchaînés tressailleront. Le banni, debout sur la grève,
Pour la France et la république, En Navarre nous nous battions. Là parfois la balle est oblique ; Tous les rocs sont des bastions. Notre chef, une barbe grise,
Une querelle. Pourquoi ? Mon Dieu, parce qu’on s’adore. À peine s’est-on dit Toi Que Vous se hâte d’éclore. Le coeur tire sur son noeud ;
Un jour au mont Atlas les colline… Dirent : Vois nos prés verts, voi… Où vient la jeune fille, errante e… Chanter, rire, et rêver après qu’e… Nos pieds que l’océan baise en gro…
Heureux l’homme, occupé de l’étern… Qui, tel qu’un voyageur qui part d… Se réveille, l’esprit rempli de rê… Et, dès l’aube du jour, se met à l… A mesure qu’il lit, le jour vient…
Cathédrale monstre ! Bâtie Contre le droit et le devoir ! Plan incliné. La sacristie, Glissante, devient l’abattoir. Ici les cierges, là les torches.
Fuis l’éden des anges déchus ; Ami, prends garde aux belles fille… Redoute à Paris les fichus, Redoute à Madrid les mantilles. Tremble pour tes ailes, oiseau,
III. Les deux amants, sous la nue, Songent, charmants et vermeils...— L’immensité continue Ses semailles de soleils.
Il neigeait. On était vaincu par… Pour la première fois l’aigle bais… Sombres jours ! l’empereur revenai… Laissant derrière lui brûler Mosc… Il neigeait. L’âpre hiver fondait…
—Oh ! comme ils sont goulus ! dit… Il faut leur donner tout, les ceri… Les pommes du verger, les gâteaux… S’ils entendent la voix des vaches… Du lait ! vite ! et leurs cris son…
Maintenant que Paris, ses pavés e… Et sa brume et ses toits sont bien… Maintenant que je suis sous les br… Et que je puis songer à la beauté… Maintenant que du deuil qui m’a fa…
Oh ! les charmants oiseaux joyeux… Comme ils maraudent ! comme ils pi… Où va ce tas de petits gueux Que tous les souffles éparpillent… Ils s’en vont au clair firmament ;
Oh ! vous dont le travail est joie… Vous qui n’avez pas d’autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembr… Vous qui dérobez aux fleurs l’ambr…
J’ai mal dormi. C’est votre faute… J’ai rêvé que, sur des sommets, Nous nous promenions côte à côte, Et vous chantiez, et tu m’aimais. Mes dix-neuf ans étaient la fête