Au coin du bois
Quelqu’un se cache
On pourrait approcher sans bruit
Vers le vide ou vers l’ennemi
En tombant la nuit s’est fendue
Deux bras sont restés étendus
Dans l’ombre un regard fixe
Un éclair éperdu
Pour aller plus loin vers la croix
Tout ce qu’on voit
Tout ce qu’on croit
C’est ce qui part
Là ou ailleurs sans qu’on le sache
Avec la peur d’aller trop près
Du ravin noir où tout s’efface