La seule clef du ciel entre ces rochers blancs
C’est l’aigle
Quand la lame de fer coupe la vague en deux
Ma main écrit ton nom sur la glace déserte
Un navire indécis navigue vers mes yeux
Les rayons du soleil tombent en lourdes tresses
Au bord du matin blanc
Et sur le sable fin les pistes en détresse
Tournent à tous les vents
L’ombre silencieuse est humide
Autour de l’horizon et sous les rochers noirs
Où le poisson mourant joue sa dernière carte
Le côté blanc de notre espoir
Dans l’émouvant et doux sillage de la barque
Suit le trait d’union entre les continents
Dans le grelot d’azur immense perle vide
Midi sonne au vibrant métal
Toutes les bouches plus avides se taisent au même
signal
Quand le chemin s’ouvre et s’anime
Aux reflets dansants du falot
Le chemin qui rampe et qui brille
Le chemin secret plein d’échos
d’éclairs de lanterne et d’étoiles
de formes dans la vapeur d’eau
Sur les têtes noyées sans rêve et sans mystère
Les têtes détachées des astres sans halo