Pierre Reverdy

Et la

Quelqu’un parle et je suis debout
Je vais partir là-bas à l’autre bout
 
Les arbres pleurent
Parce qu’au loin d’autres choses meurent
 
Maintenant la tête a tout pris
 
Mais je ne t’ai pas encore compris
Je marche sur tes pas sans savoir qui je suis
Il faut passer par une porte où personne n’attend
Pour un impossible repos
Tout s’écarte et montre le dos
 
Un peu de vide reste autour
Et pour revivre d’anciens jours
Une âme détachée s’amuse
Et traîne encore un corps qui s’use
Le dernier temps d’une mesure
Plus tenace et plus déchirant
Un chagrin musical murmure
Otras obras de Pierre Reverdy...



Arriba