Le mélange des voix des êtres sous l’épais manteau
les frissons des arbres
l’étreinte des revirements de fumée
le recul des mains le cœur assassiné
Tout l’or et le sang les poitrines au même rang
Sur tous ces gestes le vent déroule la nuit
C’est un rideau mobile qui descend
Le reste suit
Les miracles
Au fond des chars sans roues portés plus loin
A travers les toisons rousses des buissons le soleil du
Midi riant dans la carrière la route en tourbillon tous les mirages la poussière
L’écho dans la forêt quitte la foule les spectacles confondus au jeu les voix mêlées les cheveux embrouillés les mêmes mots sur un autre papier
L’écho se détache du bois touffu où tout se confond et sue