Tu regardes en passant l’animal enchaîné
Il part de son élan
L’exil entre les haies
Son œil sonde le ciel d’un regard étonné
La tête contre la barrière
Vers ce reflet de l’infini
L’immensité
Prisonnier autant que toi-même
L’ennui ne te quittera pas
Mais je me souviendrai toujours de
ton regard
Et de ta voix
terriblement humaine