Le soleil parsème d’espoirs brisés
L’écume qui reflète les désirs oubliés
Le moteur rugit et couvre ta voix
Je suis si seul sur ce bateau où tu n’es pas
Je jette des vers
Tu jettes un froid
Les vagues s’écrasent contre ma tête
Qu’elle est silencieuse cette tempête
Je n’ai pas oublié les promesses que tu m’as faites
Je file droit vers toi, seras-tu là, seras-tu prête ?
—Ph. de Rubempré