"Poésie et vérité"
#ÉcrivainsFrançais
Le jour revient le jour est mainte… La terre s’ouvre et glisse et meur… Mais déjà les vivants ont accepté… Dans l’épaisseur de l’homme une ét… Et la femme soulève son enfant de…
La nuit le froid la solitude On m’enferma soigneusement Mais les branches cherchaient leur… Autour de moi l’herbe trouva le ci… On verrouilla le ciel
Il fallait bien qu’un visage Réponde à tous les noms du monde.
La ville cousue de fil blanc, Les toits portants cheminées, Le ciel parallèle aux rues, Les rues, La fumée sur les trottoirs,
Soleil tremblant Signal vide et signal à l’éventail… Aux caresses unies d’une main sur… Aux oiseaux entr’ouvrant le livre… Et d’une aile après l’autre entre…
Dressé par la famine L’enfant répond toujours je mange Viens-tu je mange Dors-tu je mange.
Huit heures, place du Châtelet, d… Je ne saurai jamais si je dors bie… Les Autres Parpagnier ?... Parpagnier ?... C… Ce n’est pas l’hiver. Les déserts…
Ferme les yeux visage noir Ferme les jardins de la rue L’intelligence et la hardiesse L’ennui et la tranquillité Ces tristes soirs à tout moment
Bercée de chair frémissante pâture Sur les rives du sang qui déchiren… Le sang nocturne l’a chassée Échevelée la gorge prise aux abus… Victime abandonnée des ombres
La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouv… Une fenêtre éclairée
L’heure qui tremble au front du te… Un bel oiseau léger plus vif qu’un… Traîne sur un miroir un cadavre sa… Des boules de soleil adoucissent s… Et le vent de son vol affole la lu…
Nous dormons avec des anges rouges qui nous montrent le désert sans minuscules et sans les doux réveils désolés. Nous dormons. Une aile nous brise, évasion, nous avons des roues plus vi...
Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues
Un millier de sauvages S’apprêtent à combattre. Ils ont des armes, Ils ont leur cœur, grand cœur, Et s’alignent avec lenteur
L’aube je t’aime j’ai toute la nui… Toute la nuit je t’ai regardée J’ai tout à deviner je suis sûr de… Elles me donnent le pouvoir De t’envelopper