Maurice Rollinat

Le cri du cœur

           Sonnet.
 
 
Rondement, Mathurin
Mène dans sa carriole
La Dame qui s’affole
De filer d’un tel train.
 
Elle crie au trépas !
Le vieux dit : « Not’ maîtresse,
N’ soyez point en détresse
Puisque moi j’y suis pas.
 
Si yavait du danger
Vous m’ verriez m’affliger
Tout comm’ vous, encor pire !
 
Pac’que, j’ m’en vas vous dire :
J’ tiens à vos jours, mais j’ tiens
P’têt’ encor plus aux miens. »

Paysages et paysans (1899)

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