Pauvres fleurs (1839)
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« Pélerine, où vas-tu si tard ? Le temps est à l’orage. Peux-tu confier au hasard Tes charmes et ton âge ? » «—Ermite, n’ayez point de peur,
Il fallait la laisser, solitaire e… S’abreuver de prière et d’indigent… Si peu lui semblait tout ; misère… Sédentaire à l’église et bornée à… Il fallait la laisser au long trav…
Il a parlé. Prévoyante ou légère, Sa voix cruelle et qui m’était si… A dit ces mots qui m’atteignaient… « Vous qui savez aimer, ne m’aimez… « Ne m’aimez pas si vous êtes sens…
Dieu ! créez à sa vie un objet ple… Une voix qui réponde aux secrets d… Donnez-lui du bonheur, Dieu ! don… Du bonheur de le voir j’ai pleuré… J’ai pleuré : mais ma voix se tait…
Beau fantôme de l’innocence, Vêtu de fleurs, Toi qui gardes sous ta puissance Une âme en pleurs ! Ô toi qui devanças nos hontes
De Thalie, Plus jolie, Quand Mars enchante les jeux, Cette Muse Qui s’amuse
Quand je touche rêveuse à ces feui… D’où montent les parfums des divin… Prise par tout mon corps d’un long… Je m’incline, et j’écoute avec sai… Ô fièvre poétique ! ô sainte malad…
À Mlle Emilie Bascans. Si j’étais assez grande, Je voudrais voir L’effet de ma guirlande Dans le miroir.
Comme une vaine erreur, Comme un riant mensonge, S’évanouit le songe Qui faisait mon bonheur. Ô douce chimère !
Adieu pour toujours, Mes amours ; Ne pleure pas, Tes pleurs ont trop d’appas ! Presse encor ma main ;
Sans l’oublier on peut fuir ce qu’… On peut bannir son nom de ses disc… Et de l’absence implorant le secou… Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier !
Si l’enfant sommeille, Il verra l’abeille, Quand elle aura fait son miel, Danser entre terre et ciel. Si l’enfant repose,
À Madame Desloges, née Leurs.<… Dans l’enclos d’un jardin gardé pa… J’ai vu naître vos fleurs avant vo… Beau jardin, si rempli d’oeillets… Que de le regarder on n’était jama…
Reprends de ce bouquet les trompeu… Ces lettres qui font mon supplice, Ce portrait qui fut ton complice ; Il te ressemble, il rit, tout baig… Je te rends ce trésor funeste,
À Mademoiselle Zoé Dessaix.… Pour que tu sois de Dieu l’aimée, La plante toujours parfumée, Et colombe au vol triomphant Nommée,