Jean Pierre Lunel

Le frêne

 
Dans ses tentacules noueuses, le frêne
Où m’étant endormi, la douche Morphée m’emmène]
Passionnément s’éprend d’un doucereux nuage]
Et bientôt l’enlace, lui gravant son sillage.
 
 
La danse voluptueuse de l’entrelac celeste
Éclaire les sous bois de la nuit orpheline.
Un éclair fugace, de sa griffe féline
Déchire dans un fracas cette nuée modeste.
 
 
Éloigné d’un rêve suave aux saveurs sucrées
Je m’adosse à ce tronc à la peau écorchée.
Lève la tête et regarde un instant
Ce spectacle furibond au combat si bruyant.
 
26 mars 2024
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