#ÉcrivainsFrançais
Dans sa vie pré-natale une grand’mère de contes de fées l’appelait la petite Russe. Mais elle est née pour de vrai à Pékin en 1939, un an avant la naissance de Pierrot, son fils. Toute ...
J’ai appris très tard à aimer les… je le regrette un peu mais maintenant tout est arrangé on s’est compris ils ne s’occupent pas de moi
Celui-là, c’est le cheval qui vit tout seul quelque part très loin dans une ilé. Il mange un peu d’herbe ; derrière lui, il y a un bateau ; c’est le bateau sur lequel le cheval est venu...
Je peux bien le dire maintenant, tout s’efface avec le temps. J’étais allé passer la soirée chez des amis mais il y avait beaucoup de monde et je m’ennuyais. A cette époque j’étais un p...
La nuit chasse le jour qui pourcha… Ombres sans nombre Nombres sans ombre A l’infini Au pas cadencé
Le porte-monnaie : Je suis d’une incontestable utilit… D’accord mais tout de même il faut… Que si je n’existais pas il faudra… Moi je me passe de commentaires
Qui donc a baissé cet épouvantable rideau de poussière et de fer sur cette rue cette rue autrefois si heureuse et si fière d’être rue comme une fille heureuse et fière d’être nue. Pauvr...
Démons et merveilles Vents et marées Au loin déjà la mer s’est retirée Et toi Comme une algue doucement caressée…
Dans la demeure de la liberté tout… Soudain, de la bouche d’un témoin,… Dans la demeure de la fiancée, c’e… Vide est la corbeille, fermées les… Il n’y a pas de présent, le temps…
Pauvre joueur de bilboquet A quoi penses-tu Je pense aux filles aux mille bouq… Je pense aux filles aux mille beau…
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
Aujourd’hui, de même que l’aromancier, comme la seiche, déverse méthodiquement son encre pour se dissimuler, le peintre tachiste jette sur la toile, avec une désinvolture frénétiquement...
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil
Ils se promènent Ils se rencontrent Ils se saluent Ils se font des politesses Ils échangent des idées