Il penseroso (1858)
#ÉcrivainsFrançais
Aux deux extrémités du jour, lorsq… Étend ou retire ses voiles, Quand le rayon douteux qui revient… Laisse au ciel briller les étoiles… Alors, comme dans l’ombre un vaill…
Linotte Qui frigotte, Dis, que veux-tu de moi ? Ta note, Qui tremblote,
Qui veut rester fier et debout Offense les âmes serviles ; Il faut s’abaisser jusqu’au bout Pour réussir aux œuvres viles. J’admirais fort l’habileté ;
Connais-tu ces épis sans grâce, Qui, dans une manche glissés, Par leurs poils revêches hissés, Grimpent d’autant plus qu’on les c… Tels sont, contredisant toujours
Jadis des célestes lambris Tombée à la vague profonde, Entre les joyaux de ce monde Brille une perle de grand prix. C’est la plus belle et la plus rar…
Douce violette, Vierge humble et discrète, Fille de nos bois, Dis-moi dans quels songes Ainsi tu te plonges
L’heure a sonné, les échos de Gen… Ont dit : Savoie ! et, plus promp… Ce cri, parti du pied du vieux Sa… Éveille au Nord un autre écho viva… Du bleu Léman nous séparent cent…
Il était une tour, avec porte. L’… Laissait voir, dans la mousse, un… La tour était massive, et la main… Taillé dans un seul bloc, dut pose… L’écu verdi semblait de quelque ré…
Quand notre âme est pleine, Nous chantons, enfants ! La joie ou la peine Ont besoin des chants. Le chant, lit de mousse,
La négligence est un défaut Plus dangereux que bien des vices… D’abord sur moins que rien tu glis… Puis sur ceci, cela ; bientôt Sur tout, égards, devoirs, sagesse…
La nuit s’en va, gare au réveil ! Pour vous je crains, ô Poésies ! Par le jour vous serez saisies : Malheur à la phalène au lever du s… Son rayon t’est mortel, ô phalène…
À chaque jour suffit sa peine ; Mais ôte, avant le soir venu, Le plus possible à l’inconnu, Car chaque jour sa tâche amène : Fais tout ce qu’aujourd’hui tu peu…
La lune au ciel brille ; Chut ! dans la charmille Écureuil trotte sans bruit... Pouf ! d’un fusil le feu luit. Demi-mort, dans l’ombre
Au paysage que révèle Le matinal rayon du jour, La brume, gaze du contour, Ajoute une grâce nouvelle : La rêverie est, pour l’esprit,
Nous te quittons, ô vieil abri de… Oui, mes enfants, rendez grâce à g… La faim n’est plus, nous avons un… Un ciel plein d’or vient de s’ouvr… Nous, si joyeux quand jadis une ob…