Odelettes (1853)
#ÉcrivainsFrançais
Napoléon mourant vit une Tête arm… Il pensait à son fils déjà faible… La Tête, c’était donc sa France b… Décapitée aux pieds du César expi… Dieu, qui jugeait cet homme et cet…
Au printemps l’oiseau naît et chan… N’avez-vous pas ouï sa voix ?... Elle est pure, simple et touchante… La voix de l’oiseau—dans les bois… L’été, l’oiseau cherche l’oiselle…
Le Temps ne surprend pas le sage, Mais du Temps le sage se rit, Car lui seul en connaît l’usage : Des plaisirs que Dieu nous offrit Il sait embellir l’existence,
De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu’aimez-vous mieux ?—Moi, les ro… —Moi, l’aspect d’un beau pré vert… —Moi, la moisson blondissante,
Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau À la main une fleur qui brille, À la bouche un refrain nouveau. C’est peut-être la seule au monde
Ô toi, dont le pouvoir remplit l’i… Suprême ordonnateur de ces céleste… Dont j’ai voulu jadis, en ma témér… Calculer les rapports et sonder le… Esprit consolateur, reçois du haut…
Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours ; Ah ! la paix de mon âme A donc fui pour toujours ! Son départ, son absence
Par mon amour et ma constance, J’avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon coeur ; Mais le temps, qu’en vain je prolo…
Où sont nos amoureuses ? Elles sont au tombeau. Elles sont plus heureuses, Dans un séjour plus beau ! Elles sont près des anges,
Je ne suis plus enfant : trop lent… Déjà dix-sept printemps ont passé… Je possède une lyre, et cependant… N’en tirent dès longtemps que des… Oh ! quand viendra le jour où, lib…
Ah ! sous une feinte allégresse Ne nous cache pas ta douleur ! Tu plais autant par ta tristesse Que par ton sourire enchanteur À travers la vapeur légère
À L’ÉTOILE DE LA LÉGION… Imitée de L. Byron. Toi qui répandis tant de gloire Sur les vivants et sur les morts, Phare éclatant de la victoire,
Voici trois ans qu’est morte ma gr… La bonne femme,—et, quand on l’ent… Parents, amis, tout le monde pleur… D’une douleur bien vraie et bien a… Moi seul j’errais dans la maison,…
Colonne de saphir, d’arabesques br… Reparais ! Les ramiers s’envolent… De ton bandeau d’azur à ton pied d… Se déroule à longs plis la pourpre… Si tu vois Bénarès, sur son fleuv…
Ce ruisseau, dont l’onde tremblant… Réfléchit la clarté des cieux, Paraît dans sa course brillante Étinceler de mille feux ; Tandis qu’au fond du lit paisible,