Napoléon mourant vit une Tête armée...
Il pensait à son fils déjà faible et souffrant :
La Tête, c’était donc sa France bien-aimée,
Décapitée aux pieds du César expirant.
Dieu, qui jugeait cet homme et cette renommée,
Appela Jésus-Christ ; mais l’abîme s’ouvrant,
Ne rendit qu’un vain souffle, un spectre de fumée :
Le Demi-Dieu, vaincu, se releva plus grand.
Alors on vit sortir du fond du purgatoire
Un jeune homme inondé des pleurs de la Victoire,
Qui tendit sa main pure au monarque des cieux ;
Frappés au flanc tous deux par un double mystère,
L’un répandait son sang pour féconder la Terre,
L’autre versait au ciel la semence des dieux !