Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Beau corps, mais mauvais caractère… Elle ne veut jamais se taire, Disant, d’ailleurs d’un ton charma… Des choses absurdes vraiment.
Aux arbres il faut un ciel clair, L’espace, le soleil et l’air, L’eau dont leur feuillage se mouil… Il faut le calme en la forêt, La nuit, le vent tiède et discret
À Émile Wroblewski. Apportez-moi des fleurs odorantes, Pour me parer, compagnes errantes, Pour te charmer, ô mon bien-aimé. Déjà le vent s’élève embaumé.
xx… Voici le matin ridicule Qui vient décolorer la nuit, Réveillant par son crépuscule Le chagrin, l’intrigue et le bruit…
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
Ce que je te suis te donne du dout… Ma vie est à toi, si tu la veux, t… Et loin que je sois maître de tes… C’est toi qui conduis mon rêve où… Avec la beauté du ciel, en toi vib…
Puisque ma bouche a rencontré Sa bouche, il faut me taire. Trêv… Aux mots creux. Je ne montrerai Rien qui puisse trahir mon rêve. *
Sonnet. Le vent impur des étables Vient d’ouest, d’est, du sud, du n… On ne s’assied plus aux tables Des heureux, puisqu’on est mort.
Alors que finissait la journée est… Nous marchions, toi pendue à mon b… À ces mondes lointains dont je par… Aussi regardais-tu chaque étoile e… Au retour, à l’endroit où la côte…
Loin du bal, dans le parc humide Déjà fleurissaient les lilas ; Il m’a pressée entre ses bras. Qu’on est folle à l’âge timide ! Par un soir triomphal
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…
À Degas. Les cheveux plantureux et blonds,… Se redressent altiers : deux touff… Se collent sur le front en moqueus… Aigues-marines, dans le transparen…
Sonnet. Un temple ambré, le ciel bleu, des… Des bois mystérieux ; un peu plus… Une cariatide eut un regard amer Et dit : « C’est ennuyeux de vivr…
Le bleu matin Fait pâlir les étoiles. Dans l’air lointain La brume a mis ses voiles. C’est l’heure où vont,
Chatte blanche, chatte sans tache, Je te demande, dans ces vers, Quel secret dort dans tes yeux ver… Quel sarcasme sous ta moustache. Tu nous lorgnes, pensant tout bas