Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
À Édouard Dubus. Je suis l’expulsé des vieilles pag… Ayant un peu ri pendant le Mystèr… Les anciens ont dit : Il fallait… Quand nous récitions, solennels, n…
Voici le matin bleu. Ma rose et b… Lasse d’amour, sous mes baisers, s… Voici le matin bleu qui vient sur… Éteindre les lueurs oranges du foy… L’insoucieuse dort. La fatigue a…
Toutes les fois, miroir, que tu lu… À se mettre du noir aux yeux ou su… La poudre parfumée, ou bien dans u… Charmante, son carmin aux lèvres,… « Je dormais reflétant les vers, q…
Je viens de revoir le pays, Le beau domaine imaginaire Où des horizons éblouis Me venaient des parfums exquis. Ces parfums et cette lumière
Sonnet. Je ne vous ferai pas de vers, Madame, blonde entre les blondes, Vous réduiriez trop l’univers, Vous seriez reine sur les mondes.
Tu dors en croyant que mes vers Vont encombrer tout l’univers De désastres et d’incendies ; Elles sont si rares pourtant Mes chansons au soleil couchant
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…
À J. Keck. Ma belle amie est morte, Et voilà qu’on la porte En terre, ce matin, En souliers de satin.
Sonnet. Beau corps, mais mauvais caractère… Elle ne veut jamais se taire, Disant, d’ailleurs d’un ton charma… Des choses absurdes vraiment.
Je te rencontre un soir d’automne, Un soir frais, rose et monotone. Dans le parc oublié, personne. Toutes les chansons se sont tues : J’ai vu grelotter les statues,
J’aurais bien voulu vivre en doux… Vivre d’un radis et de l’eau qui c… Mais l’art est si long et le temps… Je rêve, poignards, poisons, dynam… Avoir un chalet en bois de sapin !
À Édouard Manet. Le vent, tiède éclaireur de l’assa… Soulève un brouillard vert de bour… La pluie et le soleil, le calme et… Les bois noirs sur le ciel, la nei…
Je n’ai pas d’ami, Ma maîtresse est morte. Ce n’est qu’à demi Que je le supporte. Peut-on vivre seul ?
Sonnet. Tes yeux, impassibles sondeurs D’une mer polaire idéale, S’éclairent parfois des splendeurs Du rire, aurore boréale.
Je veux ensevelir au linceul de la… Ce souvenir, malaise immense qui m… * Quand j’aurai fait ces vers, quand… Mon mal vulgarisé ne me poursuivra…