Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
À Henri Mercier. Avec les fleurs, avec les femmes, Avec l’absinthe, avec le feu, On peut se divertir un peu, Jouer son rôle en quelque drame.
Voici le matin bleu. Ma rose et b… Lasse d’amour, sous mes baisers, s… Voici le matin bleu qui vient sur… Éteindre les lueurs oranges du foy… L’insoucieuse dort. La fatigue a…
À May. Une salle avec du feu, des bougies… Des soupers toujours servis, des g… Des fleurets, des fleurs, tous les… Où l’on causerait pourtant sans or…
Inscriptions cunéiformes, Vous conteniez la vérité ; On se promenait sous des ormes, En riant aux parfums d’été ; Sardanapale avait d’énormes
Au comte de Chousy. Dans tes cheveux, flot brun qui su… Sur tes seins frissonnants, ombrés… L’odeur des varechs morts dans les… Je veux laisser tomber par gouttes…
À Monsieur Ernest Legouvé. Ravi des souvenirs clairs de l’eau… La terre, j’ai conçu cette chanson… Derrière l’horizon sans fin, plus… Les montagnes, sur leurs sommets q…
Je n’ai pas d’ami, Ma maîtresse est morte. Ce n’est qu’à demi Que je le supporte. Peut-on vivre seul ?
Fiers sur nos chevaux, tribu souve… Poussons devant nous les troupeaux… Les bœufs mugissants. Que chacun… Enlacée à lui de ses beaux bras bl… L’amoureuse. Car la halte est pro…
Dans notre vie âcre et fiévreuse Ta splendeur étrange apparaît, Phare altier sur la côte affreuse… Et te voir est joie et regret. Car notre âme que l’ennui creuse
Sonnet. Je sais faire des vers perpétuels.… Sont ravis à ma voix qui dit la vé… La suprême raison dont j’ai, fier,… Ne se payerait pas avec toutes les…
Je viens de voir ma bien-aimée Et vais au hasard, sans desseins, La bouche encor tout embaumée Du tiède contact de ses seins. Mes yeux voient à travers le voile
À Madame M. Au milieu du sang, au milieu du fe… Votre âme limpide, ainsi qu’un cie… Répand sa rosée en fraîches parole… Sur nos cœurs troublés, mourantes…
Mon âme est comme un ciel sans bor… Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Aussi, malgré le mal, ma vie De tant de diamants ravie
À Lionel Nunès. Vivre tranquille en sa maison, Vertueux ayant bien raison, Vaut autant boire du poison. Je ne veux pas de maladie,
Sourires, fleurs, baisers, essence… Après de si fades ennuis, Après de si ternes absences, Parfumez le vent de mes nuits ! Illuminez ma fantaisie,