#LesFleursDuMal #ÉcrivainsFrançais
Contemple-les, mon âme ; ils sont… Pareils aux mannequins ; vaguement… Terribles, singuliers comme les so… Dardant on ne sait où leurs globes… Leurs yeux, d’où la divine étincel…
Vous qui raffolez des squelettes Et des emblèmes détestés, Pour épicer les voluptés, (Fût-ce de simples omelettes !) Vieux Pharaon, ô Monselet !
Quand je te vois passer, ô ma chèr… Au chant des instruments qui se br… Suspendant ton allure harmonieuse… Et promenant l’ennui de ton regard… Quand je contemple, aux feux du ga…
Au pays parfumé que le soleil care… J’ai connu, sous un dais d’arbres… Et de palmiers d’où pleut sur les… Une dame créole aux charmes ignoré… Son teint est pâle et chaud ; la b…
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Je suis la pipe d’un auteur ; On voit, à contempler ma mine D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur… Quand il est comblé de douleur,
C’est la Mort qui console, hélas… C’est le but de la vie, et c’est l… Qui, comme un élixir, nous monte e… Et nous donne le coeur de marcher… À travers la tempête, et la neige,…
Sous les ifs noirs qui les abriten… Les hiboux se tiennent rangés Ainsi que des dieux étrangers Dardant leur oeil rouge. Ils médi… Sans remuer ils se tiendront
Voici le soir charmant, ami du cri… II vient comme un complice, à pas… Se ferme lentement comme une grand… Et l’homme impatient se change en… Ô soir, aimable soir, désiré par c…
Dans les plis sinueux des vieilles… Où tout, même l’horreur, tourne au… Je guette, obéissant à mes humeurs… Des êtres singuliers, décrépits et… Ces monstres disloqués furent jadi…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
La rue assourdissante autour de mo… Longue, mince, en grand deuil, dou… Une femme passa, d’une main fastue… Soulevant, balançant le feston et… Agile et noble, avec sa jambe de s…
La musique souvent me prend comme… Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans u… Je mets à la voile ; La poitrine en avant et les poumon…
Ta tête, ton geste, ton air Sont beaux comme un beau paysage ; Le rire joue en ton visage Comme un vent frais dans un ciel c… Le passant chagrin que tu frôles