"Poésies (1870-1871)"
#ÉcrivainsFrançais
Plates-bandes d’amarantes jusqu’à L’agréable palais de Jupiter. —Je sais que c’est Toi qui, dans… Mêles ton bleu presque de Sahara… Puis, comme rose et sapin du solei…
La réalité étant trop épineuse pour mon grand caractère,—je me trouvai néanmoins chez ma dame, en gros oiseau gris bleu s’essorant vers les moulures du plafond et traînant l’aile dans l...
Ainsi, toujours, vers l’azur noir Où tremble la mer des topazes, Fonctionneront dans ton soir Les Lys, ces clystères d’extases… À notre époque de sagous,
Ô lâches, la voilà ! Dégorgez dans… Le soleil essuya de ses poumons ar… Les boulevards qu’un soir comblère… Voilà la Cité sainte, assise à l’… Allez ! on préviendra les reflux d…
Quand le front de l’enfant, plein… Implore l’essaim blanc des rêves i… Il vient près de son lit deux gran… Avec de frêles doigts aux ongles a… Elles assoient l’enfant auprès d’u…
Aux branches claires des tilleuls Meurt un maladif hallali. Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles. Que notre sang rie en nos veines,
Quelqu’une des voix Toujours angélique —Il s’agit de moi, - Vertement s’explique : Ces mille questions
Ma faim, Anne, Anne, Fuis sur ton âne. Si j’ai du goût, ce n’est guères Que pour la terre et les pierres. Dinn ! dinn ! dinn ! dinn ! Mange…
1. LES PARENTS Nous sommes tes Grands-Parents, Les Grands ! Couverts des froides sueurs De la lune et des verdures.
Oisive jeunesse A tout asservie, Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Ah ! Que le temps vienne
La chambre est pleine d’ombre ; on… De deux enfants le triste et doux… Leur front se penche, encore alour… Sous le long rideau blanc qui trem… —Au dehors les oiseaux se rapproch…
Sur la place taillée en mesquines… Square où tout est correct, les ar… Tous les bourgeois poussifs qu’étr… Portent, les jeudis soirs, leurs b… —L’orchestre militaire, au milieu…
Mon triste cœur bave à la poupe... Mon cœur est plein de caporal ! Ils y lancent des jets de soupe, Mon triste cœur bave à la poupe... Sous les quolibets de la troupe
Et la Mère, fermant le livre du d… S’en allait satisfaite et très fiè… Dans les yeux bleus et sous le fro… L’âme de son enfant livrée aux rép… Tout le jour il suait d’obéissance…
À quatre heures du matin, l’été, Le sommeil d’amour dure encore. Sous les bosquets l’aube évapore L’odeur du soir fêté. Mais là-bas dans l’immense chantie…