L’été
De l’aube au crépuscule règne un soleil ardent,
Qui ne laisse place qu’à un bain de chaleur permanent,
Aucun nuage ne perturbe sa sérénité,
Comme un feu luisant, sa lumière vient dominer.
Tout n’est que silence, hormis le chant des cigales,
Dont la quiétude et l’harmonie n’ont pas d’égal,
Elles se prélassent à l’ombre, agrippées aux grand pins,
Narguant la fourmi travailleuse parmi le thym.
Quelques uns n’aspirent qu’à cette splendeur bienfaitrice,
Par elle le tournesol en tire le bénéfice,
Telle une oeuvre d’art, il ne cesse de l’admirer,
Comme un bon élève, il tente de lui ressembler.
Eté, été, j’aime ton éclat continuel,
Ta mer aux tons azur reflète un vaste ciel,
Et de cette légère brise qui s’agite sur les flots,
Elle s’adonne aux blondes étendues de sable chaud...
09.11.2014