Antoine Argaud

Trop tard

Trop tard
 
Après de longues années de silence,
Auxquelles mon coeur était armé de patience,
Je n’ose croire que j’ai commis l’erreur,
Le temps est passé ainsi que mon bonheur.
Mon bonheur est passé, je l’ai vu,
Je l’ai aimé en secret, mais il n’est plus,
Je l’ai laissé partir tel le vent qui passe,
Et petit à petit son souvenir s’efface.
J’aurais voulu lui avouer mon affection,
Lui dire ce qu’était cette grande admiration,
Qui dominait mes émotions que je contenait,
Ce feu intérieur qui ne voulait jamais s’étouffer.
Je voudrais libérer ces mots si difficiles à dire,
Elle est partie et je me rappelle de son sourire,
Je réalise désormais qu’il est trop tard,
Pour lui exprimer ces mots qui maintenant s’égarent...
 
 
25.04.2008

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