Poésies posthumes (1888)
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Il ne faudrait pourtant, me disais… Qu’une permission de notre seigneu… Pour qu’il vînt à passer quelque f… Les bosquets sont déserts ; la cha… Les vents sont à l’amour l’horizon…
Toi qui me l’as appris, tu ne t’en… De tout ce que mon coeur renfermai… Quand, dans nuit profonde, ô ma be… Je venais en pleurant tomber dans… La mémoire en est morte, un jour t…
J’ai dit à mon cœur, à mon faible… N’est-ce point assez d’aimer sa ma… Et ne vois-tu pas que changer sans… C’est perdre en désirs le temps du… Il m’a répondu : Ce n’est point a…
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir ? Sous ce cachet enveloppée,
Sonnet. Béatrix Donato fut le doux nom de… Dont la forme terrestre eut ce div… Dans sa blanche poitrine était un… Et dans son corps sans tache un es…
Vous connaissez que j’ai pour mie Une Andalouse à l’oeil lutin, Et sur mon coeur, tout endormie, Je la berce jusqu’au matin. Voyez-la, quand son bras m’enlace,
Adieu ! je crois qu’en cette vie Je ne te reverrai jamais. Dieu passe, il t’appelle et m’oubl… En te perdant je sens que je t’aim… Pas de pleurs, pas de plainte vain…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez
Tu te frappais le front en lisant… Edouard, tu pâlissais comme un jou… Le frisson te prenait, et la foudr… Tombant dans ta poitrine, T’épouvantait toi-même en traversa…
La muse Depuis que le soleil, dans l’horiz… A franchi le Cancer sur son axe e… Le bonheur m’a quittée, et j’atten… L’heure où m’appellera mon ami bie…
Lorsque la coquette Espérance Nous pousse le coude en passant, Puis à tire-d’aile s’élance, Et se retourne en souriant ; Où va l’homme ? Où son coeur l’ap…
Yung-Frau, le voyageur qui pourra… S’arrêter, et poser le pied sur sa… Sentirait en son coeur un noble ba… Quand son âme, au penchant de ta n… Pareille au jeune aiglon qui passe…
(Le soir de la première représenta… Ma pièce est jeune, et je suis vie… Enfants, je n’en suis pas la cause… Vous nous jouerez bien autre chose… Et tout aussi bien, mais pas mieux…
Sonnet. Ainsi, mon cher ami, vous allez do… Adieu ; laissez les sots blâmer vo… Quel que soit le chemin, quel que… Le seul guide en ce monde est la m…