Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Assez dormir, ma belle ! Ta cavale isabelle Hennit sous tes balcons. Vois tes piqueurs alertes, Et sur leurs manches vertes
La muse Depuis que le soleil, dans l’horiz… A franchi le Cancer sur son axe e… Le bonheur m’a quittée, et j’atten… L’heure où m’appellera mon ami bie…
(Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boir…
Lorsque le grand Byron allait qui… Et chercher sur les mers quelque p… Où finir en héros son immortel enn… Comme il était assis aux pieds de… Pâle, et déjà tourné du côté de la…
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.
Sonnet. Quand, par un jour de pluie, un oi… Jette au hasard un cri dans un che… Au fond des bois fleuris, dans son… Le rossignol pensif a parfois répo…
Rondeau. Il est aisé de plaire à qui veut p… D’un ignorant un bavard écouté, D’un journaliste un rimailleur van… Sans nulle peine y trouvent leur a…
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Il ne faudrait pourtant, me disais… Qu’une permission de notre seigneu… Pour qu’il vînt à passer quelque f… Les bosquets sont déserts ; la cha… Les vents sont à l’amour l’horizon…
Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce mon… Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte…
Oui, si j’étais femme, aimable et… Je voudrais, Julie, Faire comme vous ; Sans peur ni pitié, sans choix ni… A toute la terre
RÉCITATIF Je cherche en vain le repos qui me… Mon cœur et plein des douleurs de… Jusqu’en ces lieux déserts, dans l… De la patrie en deuil le malheur m…
Le poète. Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir
Sonnet. Que j’aime le premier frisson d’hi… Sous le pied du chasseur, refusant… Quand vient la pie aux champs que… Au fond du vieux château s’éveille…
Ô ciel ! je vous revois, madame, De tous les amours de mon âme Vous le plus tendre et le premier. Vous souvient-il de notre histoire… Moi, j’en ai gardé la mémoire :