Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir ? Sous ce cachet enveloppée,
(Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de… Rappelle-toi, quand l’Aurore crai… Ouvre au Soleil son palais enchan… Rappelle-toi, lorsque la nuit pens…
Quand le paysan sème, et qu’il cre… Il ne voit que son grain, ses bœuf… —La nature en silence accomplit le… Couché sur sa charrue, il attend s… Quand sa femme, en rentrant le soi…
Adieu ! je crois qu’en cette vie Je ne te reverrai jamais. Dieu passe, il t’appelle et m’oubl… En te perdant je sens que je t’aim… Pas de pleurs, pas de plainte vain…
Quand la lune blanche S’accroche à la branche Pour voir Si quelque feu rouge Dans l’horizon bouge
(Après la mort de sa fille.) Quel est donc ce chagrin auquel je… Nous nous étions connus par l’espr… Nous n’avions fait que rire, et ca… Quand sa vivacité coudoya ma pares…
Sonnet. Vous les regrettiez presque en me… Ces vers, beaux comme un rêve et p… Ce malheureux garçon, disiez-vous… Va se croire obligé de me répondre…
Imitation. Horace. Du temps où tu m’aimais, Lydie, De ses bras nul autre que moi N’entourait ta gorge arrondie ;
Que j’aime à voir, dans la vallée Désolée, Se lever comme un mausolée Les quatre ailes d’un noir moutier… Que j’aime à voir, près de l’austè…
De tant de jours de deuil, de crai… De tant d’efforts perdus, de tant… En es-tu lasse enfin, pauvre terre… Et de tes vieux enfants l’éternell… Laissera-telle un jour le calme à…
Ballade. La corde nue et maigre, Grelottant sous le froid Beffroi, Criait d’une voix aigre
Voltaire, ombre auguste et suprême… Roi des madrigaux à la crème Des vermillons et des paniers Assis au pied de ta statue, Je me disais : « Qu’est devenue
Sonnet. Béatrix Donato fut le doux nom de… Dont la forme terrestre eut ce div… Dans sa blanche poitrine était un… Et dans son corps sans tache un es…
Vous connaissez que j’ai pour mie Une Andalouse à l’oeil lutin, Et sur mon coeur, tout endormie, Je la berce jusqu’au matin. Voyez-la, quand son bras m’enlace,
Tant que mon pauvre cœur, encor pl… A ses illusions n’aura pas dit adi… Je voudrais m’en tenir à l’antique… Qui du sobre Épicure a fait un dem… Je voudrais vivre, aimer, m’accout…