Le roman d’un voyageur
Synopsis : réflexion sur la mort d’autrui, de nos familles sur une thématique orientale tout en rappelant les plaisirs subreptices de la vie et comment enfin, nos cimetières finissent par devenir quelque part des gares, des portes arabes, andalouses s’ouvrant sur l’oubli.
Il se ventile autour d’un couple d’alexandrins avec recherche de rimes féminines disposant d’une correspondance masculine, le tout, sur une note qui doit rester joyeuse.
Quand tu seras agenouillé comme l’arabe
la bouche de tes morts ouverte en leur mihrab
Lorsque le chagrin déchirera tes prières
dans une chaîne de larmes aux regards clairs
Que tu devras dire au-revoir à cette femme
qui fut ta mère, et toi à la peine du dam
regardant partir tes sœurs entre-autres parentes
ou tes frères, à la lèvre ourlée d’amaranths
Tu sauras, que tout de nos passions expresses
avaient l’allure de nos orients express
et que même si, de la vie sommes la proie,
ne lâcherons jamais sa main qu’avec effroi
Paris, Vienne, Istanbul ou encore Venise
avaient leurs aîtres aux portes coiffées d’alfiz
en rien un terminus, juste un arrêt en gare
le temps d’un Fassbinder ou d’un Almodovar
Rédaction terminée le lundi 13 septembre 2021 par Alain Cabello-Mosnier (1968)
(poète gay & masseur à Paris)
commencé le 25/08/21
Note de proximité poétique : 14/20
Il s’agit d’une note subjective que j’octroie à mes textes.