tout un mai de canéficiers
sur la poitrine de pur hoquet
d’une île adultère de site
chair qui soi prise de soi-même vendange
O lente entre les dacites
pincée d’oiseaux qu’attise un vent
où passent fondues les chutes du temps
le pur foison d’un rare miracle
dans l’orage toujours crédule
d’une saison non évasive