à René Depestre C’est une nuit de Seine

Il m’est arrivé dans l’effarement… Alors je remontais aux temps premi… En défaisant les cycles en délaçan… Fouineur. Tapir.

Soleil serpent œil fascinant mon o… et la mer pouilleuse d’îles craqua… lance-flammes et mon corps intact… l’eau exhausse les carcasses de lu… couloir sans pompe des tourbillons…

entre deux bouffées d’oiseaux pers… l’hébétude et la route à mi-côte gluante d’un sperme cétacé le malheur au loin de l’homme se m… de ce volcan qui survit en clepsyd…

Où quand comment d’où pourquoi oui… suspendre le destin Arrêtez cet homme innocent. Tous de leurre. Il porte mon sang sur les épaules.

Zélande je me mets au diapason Zélande qui ne me donne jamais que… dans l’armoire de ma gorge tous le… j’avais pris les jours au piège d’… Zélande au fond du naufrage

j’habite une blessure sacrée j’habite des ancêtres imaginaires j’habite un vouloir obscur j’habite un long silence j’habite une soif irrémédiable

Tu les connais, mon cœur, doucemen… A fond de cale leurs croupissement… Parfois une surgie allume dans la… Passez, soleil, les plaies sanglan… Passez.

à Georges Gratiant A Midi le vert troupeau des reines n…

Eveilleur, arracheur, Souffle souffert, souffle accoureu… Maître des trois chemins, tu as en… Depuis Elam.

Je t’évoque bananier pathétique agitant mon cœ… dans le jour psalmodiant je t’évoque vieux hougan des montagnes sourdes…

plus d’aubier rien qu’une aube d’o… qu’on n’en perde qu’on n’en perde aucun des os qui… de sang il ne sinue que juste celu…

pensées éboulis d’abris rêves-boiteries désirs segments de sarments (une combinatoire qui s’excède) rien de tout cela n’a la force d’a…

Nuit stigmate fourchu nuit buisson télégraphique planté… pour minutieuses amours de cétacés nuit fermée pourrissoir splendide

la mer s’est retirée intacte du sa… dans le paysage qui se défait touj… mauvais soleils empalent aux arbre… de ce fougueux silence de la bouch… rage d’un insolite solstice allumé…