Ô très singulière Martel, J’ai pour vous estime profonde ; C’est dans votre petit hôtel, C’est sur vos soupers que je fonde Mon plaisir, le seul bien réel

(Sur la calomnie.) Écoutez-moi, respectable Emilie : Vous êtes belle ; ainsi donc la mo… Du genre humain sera votre ennemie… Vous possédez un sublime génie ;

1756. Vous ne comptez pas trente hivers Les Grâces sont votre partage ; Elles ont dicté vos beaux vers. Mais je ne sais par quel travers

À mon avis, l’hymen et ses liens Sont les plus grands ou des maux o… Point de milieu ; l’état du mariag… Est des humains le plus cher avant… Quand le rapport des esprits et de…

(Au nom de Madame de Fontaine-Ma… C’est mercredi que je soupais chez… Et que, sortant des plaisirs de la… Bientôt couchée, un sommeil prompt… Me fit présent d’un songe délectab…

J’irai chez vous, duc adorable, Vous dont le goût, la vérité, L’esprit, la candeur, la bonté, Et la douceur inaltérable, Font respecter la volupté,

Divinité que le ciel fit pour plai… Vous qu’il orna des charmes les pl… Vous que l’Amour prend toujours p… Quoiqu’il sait bien que Mars est… Qu’avec regret je me vois loin de…

Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu’au bout de quatre-vingts hivers… Ma Muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure

Sonnet. Il n’est mortel qui ne forme des v… L’un de Voisin convoite la puissa… L’autre voudrait engloutir la fina… Qu’accumula le beau-père d’Évreux.

(Sur son mariage avec M. le duc d… Un prêtre, un oui, trois mots lati… A jamais fixent vos destins ; Et le célébrant d’un village, Dans la chapelle de Montjeu,

Toi que le ciel jaloux ravit dans… Toi de qui je conserve un souvenir… Vainqueur de la mort et du temps, Toi dont la perte, après DIX ans… M’est encore affreuse et nouvelle…

Croyez qu’un vieillard cacochyme, Chargé de soixante et douze ans, Doit mettre, s’il a quelque sens, Son âme et son corps au régime. Dieu fit la douce Illusion

D’où vient que ce nom de Fréron Est l’emblème du ridicule ? Si quelque maître Aliboron, Sans esprit comme sans scrupule, Brave les moeurs et la raison ;

(Du camp de Philisbourg, le 3 jui… C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre… Je vois et j’entends l’atmosphère Qui s’embrase et qui retentit

Philis, qu’est devenu ce temps Où, dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d’un mauvais soupé