"Les contemplations (1856)" Mars 1842.
#ÉcrivainsFrançais
Une brume couvrait l’horizon ; mai… Voici le clair midi qui surgit ray… Le brouillard se dissout en perles… Et brille, diamant, au collier des… Le vent souffle à travers les arbr…
C’est une émotion étrange pour mon… De voir l’enfant, encor dans les b… Fleur ignorant l’hiver, ange ignor… Secouant un hochet devant Léviath… Approcher doucement la nature terr…
Mères en deuil, vos cris là-haut s… Dieu, qui tient dans sa main tous… Parfois au même nid rend la même c… O mères ! le berceau communique à… L’éternité contient plus d’un divi…
C’est bien ; puisqu’au sénat, puis… Tu poses, calme, altier, fier, ta… Puisque tu tends la main à l’argen… Puisque ta conscience est cotée au… Puisque tu prends ton rang dans la…
A qui donc sommes-nous ? Qui nous… Vautour fatalité, tiens-tu la race… Oh ! parlez, cieux vermeils, L’âme sans fond tient-elle aux éto… Chaque rayon d’en haut est-il un f…
Le jour, d’un bonhomme sage J’ai l’auguste escarpement ; Je me conforme à l’usage D’être abruti doctement, Je me scrute et me dissèque,
Lion ! J’étais pensif, ô bête pri… Devant la majesté de ta grave crin… Du plafond de ta cage elle faisait… Nous songions tous les deux, et tu… Ton regard était beau, lion. Nous…
L’âme a des étapes profondes. On se laisse d’abord charmer, Puis convaincre. Ce sont deux mon… Comprendre est au-delà d’aimer. Aimer, comprendre : c’est le faîte…
Comme elle court ! voyez ! – Par… Par les gazons tout pleins de touf… Par les blés où le pavot brille, Par les chemins perdus, par les ch… Par les monts, par les bois, par l…
Ce qu’on appelle Charte ou Consti… C’est un antre qu’un peuple en rév… Creuse dans le granit, abri sûr et… Joyeux, le peuple enferme en cette… Ses conquêtes, ses droits, payés d…
S’il est un charmant gazon Que le ciel arrose, Où brille en toute saison Quelque fleur éclose, Où l’on cueille à pleine main
Ce n’est pas le canon du noir vend… Ni les boulets de juin, ni les bom… Qui font la haine éteinte et l’ulc… Moi, pour aider le peuple à résoud… Je me penche vers lui. Commenceme…
J’avais douze ans ; elle en avait… Elle était grande, et, moi, j’étai… Pour lui parler le soir plus à mon… Moi, j’attendais que sa mère sortî… Puis je venais m’asseoir près de s…
Le nom grandit quand l’homme tombe… Jamais rien de tel n’avait lui. Calme, il écoutait dans sa tombe La terre qui parlait de lui. La terre disait : « La victoire
Au fond du parc qui se délabre, Vieux, désert, mais encor charmant Quand la lune, obscur candélabre, S’allume en son écroulement, Un moineau-franc, que rien ne gêne…