Sonnet. Heureux l’enfant qui meurt dans sa… Avant l’âge où le cœur doit saigne… Qui meurt de défaillance, en regar… Sous les orangers d’or la Méditer…

À Albert Mérat. J’ai peur d’avril, peur de l’émoi Qu’éveille sa douceur touchante ; Vous qu’elle a troublés comme moi, C’est pour vous seuls que je la ch…

Quand l’être cher vient d’expirer, On sent obscurément la perte, On ne peut pas encor pleurer : La mort présente déconcerte ; Et ni le lugubre drap noir,

Sonnet. Entre mille débris au hasard amass… Un Christ en vieil ivoire, exposé… Jette l’adieu suprême à sa foi dis… Et sent fuir ses genoux infiniment…

C’est une grande allée à deux rang… Les enfants, en plein jour, n’osen… Tant elle est haute, large et somb… Il y fait froid l’été presque auta… On ne sait quel sommeil en appesan…

La mer pousse une vaste plainte, Se tord et se roule avec bruit, Ainsi qu’une géante enceinte Qui des grandes douleurs atteinte, Ne pourrait pas donner son fruit ;

Sonnet. Dans les verres épais du cabaret b… Le vin bleu coule à flots et sans… Dans les calices fins plus raremen… Un vin dont la clarté soit digne d…

Ce beau printemps qui vient de naî… À peine goûté va finir ; Nul de nous n’en fera connaître La grâce aux peuples à venir. Nous n’osons plus parler des roses…

Sonnet. Vous êtes ignorants comme moi, plu… Innombrables soleils ! La raison… Vous échappe, et, soumis, vous pro… Les vibrantes clartés dont l’abîme…

Sonnet. Pour elle désormais je veux être s… Si bon, qu’elle se sache aveugléme… Je ne lui dirai plus : « Il faut,… Et je prendrai les torts, lui lais…

Sonnet. Je t’aime, en attendant mon éterne… Celle qui doit venir à ma rencontr… Dans l’immuable éden, loin de l’in… Où les prés n’ont de fleurs qu’à p…

À Albert Decrais. Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé.

Ô Mémoire, qui joins à l’heure La chaîne des temps révolus, Je t’admire, étrange demeure Des formes qui n’existent plus ! En vain tombèrent les grands homme…

Quand je me hasarde à descendre Jusques aux bas-fonds du désir, À l’heure où l’on pèse la cendre Que laisse après soi le plaisir ; Ou quand je sonde l’origine

Sonnet. Le dieu du laboureur est comme un… De chair et d’os, seigneur du cham… Le dieu de son curé règne aussi, m… Trois fois unique, esprit, fils et…