Sonnet. Elle part, mais je veux, à mon amo… La garder tout entière en un pieux… Portrait naïf où rien ne me sera s… Des grâces, des défauts, chers aus…

Du bonheur qu’ils rêvaient toujour… Les couples exaucés ne jouissent q… Moins ému, leur baiser ne sourit n… Le nid de leur tendresse en devien… Puisque l’œil assouvi se fatigue d…

Sonnet. Durant que je vivais, ainsi qu’en… Dans le rêve, insultant la race qu… Comme un lâche ouvrier ne faisant… S’enivre et ne sait plus à quoi l’…

Ô Mémoire, qui joins à l’heure La chaîne des temps révolus, Je t’admire, étrange demeure Des formes qui n’existent plus ! En vain tombèrent les grands homme…

Elle était blanche, cette page, Mieux valait la laisser ainsi ; Du plus innocent griffonnage Son état vierge est obscurci. Il valait mieux n’y rien écrire,

Sonnet. Du pôle il va tenter les merveille… Il part, le grand navire ! Une pu… Au souffle d’un bon vent lève et t… Sur trois beaux mâts portant neuf…

Sonnet. Qu’est-ce tranchant de fer souple,… Ce ne sont pas les flancs de la te… Ni les pierres qu’il fend, ni les… Quel art a-t-il servi, quel fléau…

Sonnet. La forge fait son bruit, pleine de… Le pilon monstrueux, la scie âpre… L’indolente cisaille atrocement mo… Les lèvres sans merci des fougueux…

Sonnet. Entouré de flacons, d’étranges ser… De fourneaux, de matras aux encolu… Le chimiste, sondant les caprices… Leur impose avec art des rendez-vo…

On voit dans les sombres écoles Des petits qui pleurent toujours ; Les autres font leurs cabrioles, Eux, ils restent au fond des cours… Leurs blouses sont très bien tirée…

À R. Albaret. Newton, voyant tomber la pomme, Conçut la matière et ses lois : Oh ! surgira-t-il une fois Un Newton pour l’âme de l’homme ?

Il avait l’âme aride et vaine de s… L’œil froid du dieu voleur qui mar… Il promenait sa grâce, insouciante… Et les nymphes disaient : « Quel… Un jour que cet enfant d’Hermès e…

Dans les serres silencieuses Où l’hiver invite à s’asseoir, Sous un jour blême comme un soir Fument les plantes précieuses. L’une, raide, élançant tout droit

Splendeur excessive, implacable, Ô beauté, que tu me fais mal ! Ton essence incommunicable, Au lieu de m’assouvir, m’accable : On n’absorbe pas l’idéal.

À Jules Guiffrey. J’étais, j’entrais au tombeau Où mes aïeux rêvent ensemble. Ils ont dit : « La nuit lourde tr… Est-ce l’approche d’un flambeau,