Le pylône met du noir à ses yeux
L’Olympe et le paradis et les forêts
C’est comme les vieilles ampoules électriques
On suce maintenant la poésie au téton pointu
de ces seins homicides et lumineux
L’orage est une marque d’automobiles pour
les amants invisibles de la lumière
Les canons de fusil comme autant de bouches de héros
coupent leur langue et la jettent aux cœurs insolents
L’amour comme un poisson nage dans le vitriol
La magnéto centrale la magnéto centrale
eh bien la magnéto centrale quoi quoi
le rossignol ! celui du
Japon !
La terre la mer et ton sein tremblent
et les armées comme une avalanche
Je vous dis qu’elles auront ma tête
ô mort
bel alpiniste dans l’armure du prince blanc !