Souvent je m’élançais dans ces cha… Où l’homme croit trouver le réel q… Dans des songes heureux qui, par l… Brillent sur nos beaux jours, puis… J’avais édifié le monument fragile
Sous le rapide vol du temps, Déjà le cercle de l’année Va se fermer dans peu d’instants ! Bientôt sa sœur nouvelle est née ! Devant nous s’ouvre l’avenir ;
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
À la sœur d’Astrée. Printemps, fils du Soleil, que la… De la fertile humeur d’une douce r… Au milieu des œillets et des roses… Quand Flore entre ses bras nourri…
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Le ciel est noir, la terre est bla… —Cloches, carillonnez gaîment ! - Jésus est né ;– la Vierge penche Sur lui son visage charmant. Pas de courtines festonnées
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Toute grâce et toutes nuances Dans l’éclat doux de ses seize ans… Elle a la candeur des enfances Et les manèges innocents. Ses yeux, qui sont les yeux d’un a…
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Oh ! vous dont le travail est joie… Vous qui n’avez pas d’autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembr… Vous qui dérobez aux fleurs l’ambr…
Les bêtes qui descendent des faubo… Les oiseaux qui secouent leurs plu… Les terribles ciels jaunes, les nu… Ont, en toute saison, fêté cette s… Elle est belle, statue vivante de…
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
Heureux le voyageur que sa ville c… Voit rentrer dans le port, aux pre… Qui salue à la fois le ciel et la… La vie et le bonheur, le soleil et… —Regardez, compagnons, un navire s…
Ta pâle chevelure ondoie Parmi les parfums de ta peau Comme folâtre un blanc drapeau Dont la soie au soleil blondoie. Las de battre dans les sanglots
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif,
Jeune fille, la grâce emplit tes d… Ton regard dit : « Matin, » et to… Il semble que ta main porte un lys… Don Juan te voit passer et murmur… Sois belle. Sois bénie, enfant, d…
à larges coups d’épée de sisal de… à grands coups fauves de tes bras… à ton gré batéké de tes bras de re… de don qui frappent de clairvoyanc… les espaces aveugles baignés d’ois…
Je voudrais, les prunelles closes, Oublier, renaître, et jouir De la nouveauté, fleur des choses, Que l’âge fait évanouir. Je resaluerais la lumière,
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
César, calme César, le pied sur t… Les poings durs dans la barbe, et… D’aigles et des combats du couchan… Ton coeur s’enfle, et se sent tout… Le lac en vain palpite et lèche so…
Eveilleur, arracheur, Souffle souffert, souffle accoureu… Maître des trois chemins, tu as en… Depuis Elam.
La chambre est pleine d’ombre ; on… De deux enfants le triste et doux… Leur front se penche, encore alour… Sous le long rideau blanc qui trem… —Au dehors les oiseaux se rapproch…
Elle est retrouvée. Quoi ?– L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil. Ame sentinelle,
J’ai l’âme, pour un lit, de regret… Que nul homme jamais ne fera que j… De la chambre amoureuse, encore mo… Où je vis ma maîtresse, au mois de… Un somme languissant la tenait mi-…
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré