La Haine est le tonneau des pâles… La Vengeance éperdue aux bras rou… À beau précipiter dans ses ténèbre… De grands seaux pleins du sang et… Le Démon fait des trous secrets à…
Sous le ciel bleu de Méthylène si grave était le chant des grives Et quand tous deux nous gravission… de l’escalier de la maison
Le toi… ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle… Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
Et des travailleurs de la paix avec des gardiens de la mer Un hussard de la farce avec un dindon de la mort Un serpent à café avec un moulin à lunettes Un chasseur de corde avec un dans...
Morne esprit, autrefois amoureux d… L’Espoir, dont l’éperon attisait… Ne veut plus t’enfourcher ! Couch… Vieux cheval dont le pied à chaque… Résigne-toi, mon coeur ; dors ton…
Petite table enfantine, il y a des femmes dont les yeux so… il y a des femmes graves comme les… il y a des femmes au visage pâle d’autres comme le ciel à la veille…
Si je te parle c’est pour mieux t’… Si je t’entends je suis sûr de com… Si tu souris c’est pour mieux m’en… Si tu souris je vois le monde enti… Si je t’étreins c’est pour me cont…
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
Un morceau de lumière qui descend… Femme le temps qu’il fait le temps… tu es le passage aussi d’oiseaux m… d’un autre monde s’insinuant Femme
A la grande nuit au petit jour au… Voilà ce qu’il lui chantait Son cœur à elle lui battait froid Je voudrais que tu n’aimes que moi Il lui disait qu’il était fou d’el…
La princesse, dans un palais de ro… Sous les murmures, sous la mobile… Et de corail ébauche une parole ob… Quand les oiseaux perdus mordent s… Elle n’écoute ni les gouttes, dans…
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
Dis-moi ton coeur parfois s’envole… Loin du noir océan de l’immonde ci… Vers un autre océan où la splendeu… Bleu, clair, profond, ainsi que la… Dis-moi, ton coeur parfois s’envol…
Vous qui raffolez des squelettes Et des emblèmes détestés, Pour épicer les voluptés, (Fût-ce de simples omelettes !) Vieux Pharaon, ô Monselet !
Je ne suis pas d Ici .. je viens… La gastine tourangelle .. fière d… Nice et Nord .. comme le travaill… Adieu, les Coteaux des vignes et… Dans la grande marche vers l Infi…
Longues, longues journées. Le sang inapaise heurte le sang. Le nageur est aveugle. 11 descend par étages pourpres dan… Quand la nuque se tend
Avec ses vêtements ondoyants et na… Même quand elle marche on croirait… Comme ces longs serpents que les j… Au bout de leurs bâtons agitent en… Comme le sable morne et l’azur des…
Du soleil soutenant la puissante p… Qui plane et s’abandonne à l’oeil… Regard !... Je bois le vin célest… Le grain mystéri-eux de l’extrême… Je porte au sein brûlant ma lucide…
Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grim… Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m’assura que les noix é…
L’oiseau du Colorado Mange du miel et des gâteaux Du chocolat des mandarines Des dragées des nougatines
L’ombre des arbres dans la rivière… Meurt comme de la fumée, Tandis qu’en l’air, parmi les ramu… Se plaignent les tourterelles. Combien, ô voyageur, ce paysage bl…
Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! Et sois triste ! Les… Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs.
On dirait ton regard d’une vapeur… Ton oeil mystérieux (est-il bleu,… Alternativement tendre, rêveur, cr… Réfléchit l’indolence et la pâleur… Tu rappelles ces jours blancs, tiè…
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Ô toison, moutonnant jusque sur l’… Ô boucles ! Ô parfum chargé de non… Extase ! Pour peupler ce soir l’a… Des souvenirs dormant dans cette c… Je la veux agiter dans l’air comme…
Vous êtes un beau ciel d’automne,… Mais la tristesse en moi monte com… Et laisse, en refluant, sur ma lèv… Le souvenir cuisant de son limon a… —Ta main se glisse en vain sur mon…
Les bêtes qui descendent des faubo… Les oiseaux qui secouent leurs plu… Les terribles ciels jaunes, les nu… Ont, en toute saison, fêté cette s… Elle est belle, statue vivante de…
Grands bois, vous m’effrayez comme… Vous hurlez comme l’orgue ; et dan… Chambres d’éternel deuil où vibren… Répondent les échos de vos De pro… Je te hais, Océan ! tes bonds et…
Dans les profondeurs de mon esprit… les mots s’attardent comme des vol… Ephémères, intouchables, refusant… Les choses que je veux dire, les pensées qui tourbillonnent com…
Que le soleil est beau quand tout… Comme une explosion nous lançant s… —Bienheureux celui-là qui peut ave… Saluer son coucher plus glorieux q… Je me souviens !... J’ai vu tout,…
Une fois, une seule, aimable et do… À mon bras votre bras poli S’appuya (sur le fond ténébreux de… Ce souvenir n’est point pâli); II était tard ; ainsi qu’une méda…
Les amoureux fervents et les savan… Aiment également, dans leur mûre s… Les chats puissants et doux, orgue… Qui comme eux sont frileux et comm… Amis de la science et de la volupt…
Voici venir le jour où mourut mon… Hélas ! c’est pour mon cœur encor… Un de ces souvenirs sur lesquels r… Et qui, toujours vivant, tantôt me… Tantôt brille à mes yeux comme un…
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
C’est ici la case sacrée Où cette fille très parée, Tranquille et toujours préparée, D’une main éventant ses seins, Et son coude dans les coussins,
Le Démon, dans ma chambre haute Ce matin est venu me voir, Et, tâchant à me prendre en faute Me dit : « Je voudrais bien savoi… Parmi toutes les belles choses
Si tu veux dénouer la forêt qui t’… Heureuse, tu te fonds aux feuilles… Dans la fluide yole à jamais litté… Traînant quelques soleils ardemmen… Aux blancheurs de son flanc que la…
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Le soleil s’est couvert d’un crêpe… Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi… Dors ou fume à ton gré ; sois muet… Et plonge tout entière au gouffre… Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu…
Devenir me Voici venir le temps d… Par la fenêtre fermée les oiseaux… comme les poissons d’aquarium. A la devanture d’une boutique une jolie femme sourit.
Non, non, je ne suis pas de ces fe… Et rendent ce dernier service à le… Pour qu’ils vivent en paix & sans… Vois-tu, ces dévoûments sont niais… Les hommes, je le sais, se complai…
Devant le grand feu vif de sarment… Le père est entouré de toute sa fa… Les grand’mères en cheveux blancs, Pour qui le rude hiver de la vieil… Jonche encore de fleurs la route s…
C’est un vieux cimetière étroit, p… Où d’humbles croix de bois, lugubr… Se détachent en noir sur le vert d… Puis une église avec un auvent pou… Dont le petit clocher montrant le…
Ils me disent, tes yeux, clairs co… « Pour toi, bizarre amant, quel es… —Sois charmante et tais-toi ! Mon… Excepté la candeur de l’antique an… Ne veut pas te montrer son secret…
Que me conseillez-vous, mon coeur… Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur… Pour votre bien et son honneur,
Demain, dès l’aube, à l’heure où b… Je partirai. Vois-tu, je sais que… J’irai par la forêt, j’irai par la… Je ne puis demeurer loin de toi pl… Je marcherai les yeux fixés sur me…
Ne t’ébahis, Ronsard, la moitié d… Si de ton Du Bellay France ne li… Et si avec l’air du ciel italien Il n’a humé l’ardeur qui l’Italie… Le saint rayon qui part des beaux…
Au globule de vie toute la chance… tôt décidés que disparus dont elle… C’est comme les perles de ces peti… jusqu’au dernier alvéole une bouch… La tête d’Ogmius coiffée du sangl…
Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! La boule de neige
Par la surprise saisie, Une bouche qui buvait Au sein de la Poésie En sépare son duvet : –Ô ma mère Intelligence,
Quand vous serez bien vieille, au… Assise auprès du feu, devisant et… Direz chantant mes vers, en vous é… Ronsard me célébrait du temps que… Lors vous n’aurez servante oyant t…
Dans les plis sinueux des vieilles… Où tout, même l’horreur, tourne au… Je guette, obéissant à mes humeurs… Des êtres singuliers, décrépits et… Ces monstres disloqués furent jadi…
Ô sainte horreur du mal ! Devoir f… Quand Virgile suspend la chèvre a… Quand Lucrèce revêt de feuilles l… Quand Ennius compare au satyre co… Le bouc passant sa tête à travers…
Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d’automne épandues, Larmes de cors entendues
Touie la nuit la bête a bougé dans… Qu’est-ce que ce chemin qui ne veu… Toute la nuit la barque a cherché… Qu’est-ce que ces absents qui veul… Toute la nuii l’épée a connu la bl…
Ne réveillez pas Dieu, il dort Profondément, c’est moi son rêve..… Le réveiller serait ma mort.
Tourne sans reflets aux courbes sans sourires des ombres à moustaches, enregistre les murmures de la vitesse, la terreur minuscule, cherche sous des cendres froides les plus petits oise...
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…