Le nez rouge, la face blême, Sur un pupitre de glaçons, L’Hiver exécute son thème Dans le quatuor des saisons. Il chante d’une voix peu sûre
Jeune fille, la grâce emplit tes d… Ton regard dit : « Matin, » et to… Il semble que ta main porte un lys… Don Juan te voit passer et murmur… Sois belle. Sois bénie, enfant, d…
La chapelle de l’abbaye Avait été toute envahie D’un flot d’oisifs & de flâneurs ; Et sur le marbre blanc des dalles, Deux moines, traînant leurs sandal…
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Dans un jour de printemps, est-il… Comme la demoiselle, aux quatre ai… Aux antennes de soie, au corps sve… Tour à tour émeraude, ou saphir ou… Elle vole dans l’air quand le jour…
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
L’araignée à moustaches n’est pas Napoléon III Qui s’ennuie quand il a froid.
Or Gitche Manito, le Maître de l… Le Puissant, descendit dans la ve… Dans l’immense prairie aux coteaux… Et là, sur les rochers de la Roug… Dominant tout l’espace et baigné d…
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
C’est le matin, l’enfant, la paupi… Sur le sein maternel paisiblement… «—Chut ! » disait-elle avec un dou… « Tout à l’heure il rêvait sans do… « Même en dormant, & moi, quoique…
Quels secrets dans mon coeur brûle… Âme par le doux masque aspirant un… De quels vains aliments sa naïve c… Fait ce rayonnement d’une femme en… Souffles, songes, silence, invinci…
A tes vingt ans Pablo à tes vingt ans d’hier et à… Tu tiens le bon bout de la corde d… Temps chaque jour c’est l’anniversaire d…
Car tu vis en toutes les femmes Et toutes les femmes c’est toi. Et tout l’amour qui soit, c’est mo… Brûlant pour toi de mille flammes. Ton sourire tendre ou moqueur,
Tant de forêts arrachées à la terr… et massacrées achevées rotativées Tant de forêts sacrifiées pour la…
Le tour du monde était un bien pau… À côté du voyage où je pars avec t… Chaque jour je t’adore et mieux et… Où tu vis c’est mon toit.
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
Flebil… OVIDE. Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleu… Devant tes yeux rêveurs qui donc p… Quelle ombre flottait dans ton âme…
Cent mille hommes, criblés d’obus… Cent mille hommes, couchés sur un… Tombés pour leur pays par leur mor… Comme on tombe à Fleurus, comme o… Cent mille ardents soldats, héros…
Et par le soleil installant sous m… et par le vent sur ma force de den… et par le noir le long de mes musc… et par la femme couchée comme une… et par la femme au cadastre mal co…
Les rideaux sont baissés & la port… Un seul rayon perdu glisse furtive… Et vient illuminer l’atmosphère em… Là, dans son grand fauteuil la mèr… Tenant sur ses genoux la Bible de…
En la forêt de Longue Attente Chevauchant par divers sentiers M’en vais, cette année présente, Au voyage de Desiriers. Devant sont allés mes fourriers
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
Tu n’es certes pas, ma très-chère, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l’amour, la bonne chère, Bouillonnent en toi, vieux chaudro… Tu n’es plus fraîche, ma très-chèr…
Élégie XIII. C’était une âme neuve, une âme de… Toute de feu, cachant à ce monde f… Ce qui fait le poète, un inquiet d… De gloire aventureuse et de profon…
Ma fille la papillonne Tu prends la forme de la coupe Où tu bois Où tu reflètes tes ailes.
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
Si ma pensée emprunte les ailes du… ô visages c’est entendu vous êtes proie pour mes serres et moi je le suis au bec du vent d… car il y a ce mal