Je ne veux plus aimer que ma mère… Tous les autres amours sont de com… Nécessaires qu’ils sont, ma mère s… Pourra les allumer aux coeurs qui… C’est pour Elle qu’il faut chérir…
Un Ange furieux fond du ciel comm… Du mécréant saisit à plein poing l… Et dit, le secouant : « Tu connaî… (Car je suis ton bon Ange, entend… Sache qu’il faut aimer, sans faire…
Je ne suis seulement amoureux de… Anne me tient aussi dans les liens… Ore l’une me plaît, ore l’autre à… Ainsi Tibulle aimait Némésis, et… On me dira tantôt que c’est une fo…
Un très vieux perroquet vint lui porter ses graines de tou… et le soleil entra dans sa prison…
Laisse dire la calomnie Qui ment, dément, nie et renie Et la médisance bien pire Qui ne donne que pour reprendre Et n’emprunte que pour revendre...
Courir et courir délivrance Et tout trouver tout ramasser Délivrance et richesse Courir si vite que le fil casse Au bruit que fait un grand oiseau
La nuit se déboutonne Sort un sein Et allaite l’orage. L’orage repu Crie sa fougue
Ayant livré sa tête aux basses fla… De la mer, ayant perdu ses mains Dans son anxieuse profondeur, ayan… Aux matières de l’eau sa chevelure… Étant morte, puisque mourir est ce…
Ma femme à la chevelure de feu de… Aux pensées d’éclairs de chaleur A la taille de sablier Ma femme à la taille de loutre ent… Ma femme à la bouche de cocarde et…
La muse Poète, prends ton luth et me donne… La fleur de l’églantier sent ses b… Le printemps naît ce soir ; les ve… Et la bergeronnette, en attendant…
Où je vais, d’où je viens. Pourquoi je suis trempée. Voyons, ça se voit bien. Il pleut. La pluie, c’est de la pluie
Si la plage planche, si L’ombre sur l’oeil s’use et pleure Si l’azur est larme, ainsi Au sel des dents pure affleure La vierge fumée ou l’air
Un mort s’en allait tristement S’emparer de son dernier gîte ; Un Curé s’en allait gaiement Enterrer ce mort au plus vite. Notre défunt était en carrosse por…
Dans des terrains cendreux, calcin… Comme je me plaignais un jour à la… Et que de ma pensée, en vaguant au… J’aiguisais lentement sur mon coeu… Je vis en plein midi descendre sur…
À quoi bon parler Petit retraité Plus on te regarde Plus tu fais envie De quoi te plains-tu ?
Minerve pleure sa dent da sagesse pousse et la guerre recommence sans cesse…
Un cerf, à la faveur d’une vigne f… Et telle qu’on en voit en de certa… S’étant mis à couvert et sauvé du… Les veneurs, pour ce coup, croyaie… Ils les rappellent donc. Le cerf,…
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens… Tu réclamais le Soir ; il descend… Une atmosphère obscure enveloppe l… Aux uns portant la paix, aux autre… Pendant que des mortels la multitu…
Ô saisons ô châteaux, Quelle âme est sans défauts ? Ô saisons, ô châteaux, J’ai fait la magique étude Du Bonheur, que nul n’élude.
Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde
Pas vu la comète Pas vu la belle étoile Pas vu tout ça Pas vu la mer en flacon Pas vu la montagne à l’envers
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir ? Sous ce cachet enveloppée,
Dans la lumière noyée qui baigne l… Joséphine de Beauharnais, perdue entre les haut… Les seins jaillissent de la robe d… Directoire qui s’attarde à rouler…
La Cigale, ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau
Jeanne-Marie a des mains fortes, Mains sombres que l’été tanna, Mains pâles comme des mains mortes… —Sont—ce des mains de Juana ? Ont-elles pris les crèmes brunes
Ma femme est morte, je suis libre… Je puis donc boire tout mon soûl. Lorsque je rentrais sans un sou, Ses cris me déchiraient la fibre. Autant qu’un roi je suis heureux ;
Au pays parfumé que le soleil care… J’ai connu, sous un dais d’arbres… Et de palmiers d’où pleut sur les… Une dame créole aux charmes ignoré… Son teint est pâle et chaud ; la b…
Oui, femmes, quoi qu’on puisse dir… Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l’ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même,
Aveugle maladroit, ignorant et lég… Aujourd’hui pour oublier, Le mois prochain pour dessiner Les coins de rue, les allées à per… Je les imite pour m’étendre
Un oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voil… II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol, II n’a jamais eu d’ombre.
Avec ses vêtements ondoyants et na… Même quand elle marche on croirait… Comme ces longs serpents que les j… Au bout de leurs bâtons agitent en… Comme le sable morne et l’azur des…
Par derrière les thermes Enfoui dans la verdure Se situe un petit refuge Habillé de bois et de vitraux À l’intérieur se trouve placée
Un enfant marche en rêvant son rêv… souriant Pas un rêve de plus tard quand je… un rêve de tout de suite marrant p… Et l’enfant glisse et tombe et son…
Les Loups mangent gloutonnement. Un Loup donc étant de frairie Se pressa, dit-on, tellement Qu’il en pensa perdre la vie : Un os lui demeura bien avant au go…
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Je suis la pipe d’un auteur ; On voit, à contempler ma mine D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur… Quand il est comblé de douleur,
Le soir, Ges oiseaux qui se parlent, indéfi… Qui se mordent, lumière. La main qui a bougé sur le flanc d… Nous sommes immobiles depuis longt…
C’était un grand dîner de Première Communion Il y avait le cousin Ponce
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
« Dans les Avents », comme l’on d… Chez mes pays qui sont rustiques Et qui patoisent un petit Entre autres usages antiques, « Dans les Avents les côs chanton…
Donne-moi tes mains pour l’inquiét… Donne-moi tes mains dont j’ai tant… Dont j’ai tant rêvé dans ma solitu… Donne-moi tes mains que je sois sa… Lorsque je les prends à mon propre…
La lune plaquait ses teintes de zi… Par angles obtus. Des bouts de fumée en forme de cin… Sortaient drus et noirs des hauts… Le ciel était gris. La bise pleur…
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
Beauté des femmes, leur faiblesse,… Qui font souvent le bien et peuven… Et ces yeux, où plus rien ne reste… Que juste assez pour dire : “ asse… Et toujours, maternelle endormeuse…
La plaine un jour disait à la mont… “ Rien ne vient sur ton front des… Au poète, courbé sur sa lyre pensi… La foule aussi disait : " Rêveur,… La montagne en courroux répondit à…
Le lézard de l’amour S’est enfui encore une fois Et m’a laissé sa queue entre les d… C’est bien fait J’avais voulu le garder pour moi.
L’enfant chantait ; la mère au lit… Agonisait, beau front dans l’ombre… La mort au-dessus d’elle errait da… Et j’écoutais ce râle, et j’entend… L’enfant avait cinq ans, et, près…
J’ay fait l’obseque de ma dame Dedens le moustier amoureux, Et le service pour son ame A chanté Penser doloreux. Mains cierges de soupirs piteux
Vous avez un regard singulier et c… Comme la lune au fond du lac qui l… Votre prunelle, où brille une humi… Au coin de vos doux yeux roule lan… Ils semblent avoir pris ses feux a…
La chance, c’est comme une petite… Elle naît, pousse, grandit, et meu… Elle passe dans notre vie L’espace d’un mois, d’un jour une… Puis tout à coup s’évanouit.
Un mari fort amoureux, Fort amoureux de sa femme, Bien qu’il fût jouissant se croyai… Jamais oeillade de la dame, Propos flatteur et gracieux,
Comme on voit sur la branche, au m… En sa belle jeunesse, en sa premiè… Rendre le Ciel jaloux de sa vive… Quand l’Aube, de ses pleurs, au p… La Grâce dans sa feuille, et l’Am…
Chose italienne où Shakspeare a p… Mais que Ronsard fit superbement… Fine basilique au large diocèse, Saint-Pierre-des-Vers, immense et… Elle, ta marraine, et Lui qui t’a…
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Je « rie. Regarde, La lumière Vivait là, près de nous ! Ici, sa provision
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Jean s’en alla comme il était venu… Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessa… Quant à son temps, bien le sut dis… Deux parts en fit, dont il soulait…
À Saint-Blaise, à la Zuecca, Vous étiez, vous étiez bien aise À Saint-Blaise. À Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là.