Dans une terre grasse et pleine d’… Je veux creuser moi-même une fosse… Où je puisse à loisir étaler mes v… Et dormir dans l’oubli comme un re… Je hais les testaments et je hais…
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Pour l’enfant, amoureux de cartes… L’univers est égal à son vaste app… Ah ! que le monde est grand à la c… Aux yeux du souvenir que le monde… Un matin nous partons, le cerveau…
La chambre est pleine d’ombre ; on… De deux enfants le triste et doux… Leur front se penche, encore alour… Sous le long rideau blanc qui trem… —Au dehors les oiseaux se rapproch…
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
La Haine est le tonneau des pâles… La Vengeance éperdue aux bras rou… À beau précipiter dans ses ténèbre… De grands seaux pleins du sang et… Le Démon fait des trous secrets à…
Qui pleure là, sinon le vent simpl… Seule, avec diamants extrêmes ?...… Si proche de moi-même au moment de… Cette main, sur mes traits qu’elle… Distraitement docile à quelque fin…
Ô frères ! tristes lys, je languis… Pour m’ètre désiré dans votre nudi… Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô… Je viens au pur silence offrir mes… Un grand calme m’écoute, où j’écou…
Dis-moi ton coeur parfois s’envole… Loin du noir océan de l’immonde ci… Vers un autre océan où la splendeu… Bleu, clair, profond, ainsi que la… Dis-moi, ton coeur parfois s’envol…
Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charma… Quand il miaule, on l’entend à pei… Tant son timbre est tendre et disc…
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
Si je regarde tout à coup n’a véri… subir cette parole intérieure sans… éphémères ; et cette infinité d’en… facilité, qui se transforment l’un… elles. Incohérente sans le paraîtr…
Novis te cantabo chordis, O novelletum quod ludis In solitudine cordis. Esto sertis implicata, Ô femina delicata
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
C’est la Mort qui console, hélas… C’est le but de la vie, et c’est l… Qui, comme un élixir, nous monte e… Et nous donne le coeur de marcher… À travers la tempête, et la neige,…
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Ô toison, moutonnant jusque sur l’… Ô boucles ! Ô parfum chargé de non… Extase ! Pour peupler ce soir l’a… Des souvenirs dormant dans cette c… Je la veux agiter dans l’air comme…
Lorsque, par un décret des puissan… Le Poète apparaît en ce monde enn… Sa mère épouvantée et pleine de bl… Crispe ses poings vers Dieu, qui… —« Ah ! que n’ai-je mis bas tout u…
Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
Pauvre joueur de bilboquet A quoi penses-tu Je pense aux filles aux mille bouq… Je pense aux filles aux mille beau…
C’est ici la case sacrée Où cette fille très parée, Tranquille et toujours préparée, D’une main éventant ses seins, Et son coude dans les coussins,
Idole de ma vie, Mon tourment, mon plaisir, Dis-moi si ton envie S’accorde à mon désir ? Comme je t’aime en mes beaux jours…
Dures grenades entr’ouvertes Cédant à l’excès de vos grains, Je crois voir des fronts souverain… Éclatés de leurs découvertes ! Si les soleils par vous subis,
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Un bon mari, sa femme et deux joli… Coulaient en paix leurs jours dans… Où, paisibles comme eux, vécurent… Ces époux, partageant les doux soi… Cultivaient leur jardin, recueilla…
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste, ne oyseau,
Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…
Tu mettrais l’univers entier dans… Femme impure ! L’ennui rend ton â… Pour exercer tes dents à ce jeu si… Il te faut chaque jour un coeur au… Tes yeux, illuminés ainsi que des…
Contemplons ce trésor de grâces fl… Dans l’ondulation de ce corps musc… L’Elégance et la Force abondent,… Cette femme, morceau vraiment mira… Divinement robuste, adorablement m…
Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C’est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l’a à moitié dévoré
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
La rue assourdissante autour de mo… Longue, mince, en grand deuil, dou… Une femme passa, d’une main fastue… Soulevant, balançant le feston et… Agile et noble, avec sa jambe de s…
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
Je veux te raconter, ô molle encha… Les diverses beautés qui parent ta… Je veux te peindre ta beauté, Où l’enfance s’allie à la maturité… Quand tu vas balayant l’air de ta…
Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils,
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
Lorsque avec un bon sourire dans le métropolitain poliment vous nous demandiez deux points ouvrez les guillemets vous les avez laissés glisser dans la boue tricolore En arrière grand-pè...
Mon berceau s’adossait à la biblio… Babel sombre, où roman, science, f… Tout, la cendre latine et la pouss… Se mêlaient. J’était haut comme u… Deux voix me parlaient. L’une, in…
O rêves de jeunesse, éblouissant m… Qui vous arrachera de mon cœur épe… Qu’étaient donc ma raison, ma forc… Qu’ils aient fui pour un mot dans… Amour ! oh ! c’est bien toi dont j…
A jeun perdue glacée Toute seule sans un sou Une fille de seize ans Immobile debout Place de la
Comme c’est beau ce qu’on peut voir comme ça à travers le sable à travers le ve… à travers les carreaux tenez regardez par exemple
À la très chère, à la très belle Qui remplit mon coeur de clarté, À l’ange, À l’idole immortelle, Salut en l’immortalité ! Elle se répand dans ma vie
Ils marchent devant moi, ces Yeux… Qu’un Ange très savant a sans dou… Ils marchent, ces divins frères qu… Secouant dans mes yeux leurs feux… Me sauvant de tout piège et de tou…
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine,
Dans les plis sinueux des vieilles… Où tout, même l’horreur, tourne au… Je guette, obéissant à mes humeurs… Des êtres singuliers, décrépits et… Ces monstres disloqués furent jadi…
Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise
Vous qui ne savez pas combien l’en… Enfant ! n’enviez point notre âge… Où le cœur tour à tour est esclave… Où le rire est souvent plus triste… Votre âge insouciant est si doux q…
La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouv… Une fenêtre éclairée
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
Le long du vieux faubourg, où pend… Les persiennes, abri des secrètes… Quand le soleil cruel frappe à tra… Sur la ville et les champs, sur le… Je vais m’exercer seul à ma fantas…
Complainte de la mer dans le fracas du vent Tout ce qu’elle vocifère et qu’ell… Tout ce qu’elle tait soudain Silencieuse étale et plate calmeme…
Douces colonnes, aux Chapeaux garnis de jour, Ornés de vrais oiseaux Qui marchent sur le tour, Douces colonnes, ô
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil