Au milieu, l’Empereur, dans une a… Bleue et jaune, s’en va, raide, su… Flamboyant ; très heureux,– car il… Féroce comme Zeus et doux comme u… En bas, les bons Pioupious qui fa…
Dans douze châteaux acquis pour douze bouchées de pain douze hommes sanglotent de haine dans douze salles de bains Ils ont reçu le mauvais câble
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Le compère Thomas et son ami Lubi… Allaient à pied tous deux à la vil… Thomas trouve sur son chemin Une bourse de louis pleine ; Il l’empoche aussitôt. Lubin, d’u…
Bien ! pillards, intrigants, fourb… Attablez-vous en hâte autour des j… Accourez ! place à tous ! Maîtres, buvez, mangez, car la vie… Tout ce peuple conquis, tout ce pe…
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
Le grand monde est mort sans doute… Mais qu’il fait bon, mon Dieu, da… La cheminée emplie de charbons rou… Colore le plafond d’un reflet somn… Et l’on n’entend que l’eau qui bou…
Suis-je autre chose que ta force ? Ta force dans tes bras, Ta tête dans tes bras, Ta force dans le ciel décomposé, Ta tête lamentable,
Ô frères ! tristes lys, je languis… Pour m’ètre désiré dans votre nudi… Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô… Je viens au pur silence offrir mes… Un grand calme m’écoute, où j’écou…
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
Allures élégantes A toi, danseuse ravissante qui bri… Dont le charme et la grâce frôlent… Je t’écris ces quelques vers qui m… Un cadeau sincère pour une personn…
Novis te cantabo chordis, O novelletum quod ludis In solitudine cordis. Esto sertis implicata, Ô femina delicata
J’ai vu passer dans mon rêve —Tel l’ouragan sur la grève,— D’une main tenant un glaive Et de l’autre un sablier, Ce cavalier
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Race d’Abel, dors, bois et mange… Dieu te sourit complaisamment. Race de Caïn, dans la fange Rampe et meurs misérablement. Race d’Abel, ton sacrifice
Comme je descendais des Fleuves i… Je ne me sentis plus guidé par les… Des Peaux-Rouges criards les avai… Les ayant cloués nus aux poteaux d… J’étais insoucieux de tous les équ…
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes
Qu’est-ce que Dieu fait donc de c… Qui monte tous les jours vers ses… Comme un tyran gorgé de viande et… II s’endort au doux bruit de nos… Les sanglots des martyrs et des su…
Souvent à la clarté rouge d’un rév… Dont le vent bat la flamme et tour… Au coeur d’un vieux faubourg, laby… Où l’humanité grouille en ferments… On voit un chiffonnier qui vient,…
Hymne aux morts de juillet.… Ceux qui pieusement sont morts pou… Ont droit qu’à leur cercueil la fo… Entre les plus beaux noms leur nom… Toute gloire près d’eux passe et t…
Qui est là Personne C’est simplement mon cœur qui bat Qui bat très fort A cause de toi
C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mai...
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Par la surprise saisie, Une bouche qui buvait Au sein de la Poésie En sépare son duvet : –Ô ma mère Intelligence,
N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Sa grandeur éblouit l’histoire. Quinze ans, il fut Le dieu que traînait la victoire Sur un affût ; L’Europe sous la loi guerrière