Je suis belle, ô mortels ! comme u… Et mon sein, où chacun s’est meurt… Est fait pour inspirer au poète un… Eternel et muet ainsi que la matiè… Je trône dans l’azur comme un sphi…
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Ton rire est comme un tourbillon d… Froissant l’air chaud, l’enveloppa… Amer, tu annules toute tragédie, Et ton souci d’être un homme, ton… Je voudrais t’enfermer avec ta vie…
Combien faut-il de fois secouer me… Et baiser ton front bas, morne car… Pour piquer dans le but, de mystiq… Combien, ô mon carquois, perdre de… Nous userons notre âme en de subti…
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Viens, mon beau chat, sur mon coeu… Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes bea… Mêlés de métal et d’agate. Lorsque mes doigts caressent à loi…
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
Tu avais bien tout de même dans les quatre-vingts ans Mais Dieu qui sait prendre les choses de très haut En faveur de son petit chanteur de la manécanterie derrière elle Et les voilà pa...
Au-dessus des étangs, au-dessus de… Des montagnes, des bois, des nuage… Par delà le soleil, par delà les é… Par delà les confins des sphères é… Mon esprit, tu te meus avec agilit…
Courtisans ! attablés dans la sple… La bouche par le rire et la soif é… Vous célébrez César, très bon, tr… Vous buvez, apostats à tout ce qu’… Le chypre à pleine coupe et la hon…
Je te donne ces vers afin que si m… Aborde heureusement aux époques lo… Et fait rêver un soir les cervelle… Vaisseau favorisé par un grand aqu… Ta mémoire, pareille aux fables in…
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Partout pleurs, sanglots, cris fun… Pourquoi dors-tu dans les ténèbres… Je ne veux pas que tu sois mort. Pourquoi dors-tu dans les ténèbres… Ce n’est pas l’instant où l’on dor…
Cette nuit, il pleuvait, la marée… Un brouillard lourd et gris couvra… Les brisants aboyaient comme des c… Aux pleurs du ciel profond joignai… L’infini secouait et mêlait dans s…
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Tu ne veux pas de mon âme Que je jette à tour de bras : Chère, tu me le payeras !... Sans rancune – je suis femme ! – Tu ne veux pas de ma peau :
tête trophée membres lacérés dard assassin beau sang giclé ramages perdus rivages ravis enfances enfances conte trop remué… ô assassin attardé
Un bon mari, sa femme et deux joli… Coulaient en paix leurs jours dans… Où, paisibles comme eux, vécurent… Ces époux, partageant les doux soi… Cultivaient leur jardin, recueilla…
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
Contemplons ce trésor de grâces fl… Dans l’ondulation de ce corps musc… L’Elégance et la Force abondent,… Cette femme, morceau vraiment mira… Divinement robuste, adorablement m…
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
Tout jeune Napoléon était très ma… et officier d’artillerie plus tard il devint empereur alors il prit du ventre et beaucou… et le jour où il mourut il avait e…
Quelqu’une des voix Toujours angélique —Il s’agit de moi, - Vertement s’explique : Ces mille questions
Je veux te raconter, ô molle encha… Les diverses beautés qui parent ta… Je veux te peindre ta beauté, Où l’enfance s’allie à la maturité… Quand tu vas balayant l’air de ta…
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Je suis le veilleur de la rue de Flandre, Je veille tandis que dort Paris. Vers le nord un incendie lointain…
Azur ! c’est moi... Je viens des… Entendre l’onde se rompre aux degr… Et je revois les galères dans les… Ressuciter de l’ombre au fil des r… Mes solitaires mains appellent les…
Des leçons de prédication de claudication de prédiction de malédiction de persécution de soustraction de multiplication de bénédiction de crucifixion de moralisation de mobilisation de ...
Où je vais, d’où je viens. Pourquoi je suis trempée. Voyons, ça se voit bien. Il pleut. La pluie, c’est de la pluie
Entendez-vous Entendez-vous gens du Viet-Nam entendez-vous dans vos c… Oui nous les entendons Ces êtres inférieurs
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Je nommerai désert ce château que… Nuit cette voix, absence ton visag… Et quand tu tomberas dans la terre… Je nommerai néant l’éclair qui t’a… Mourir est un pays que tu aimais.
Mon berceau s’adossait à la biblio… Babel sombre, où roman, science, f… Tout, la cendre latine et la pouss… Se mêlaient. J’était haut comme u… Deux voix me parlaient. L’une, in…
Ô fins d’automne, hivers, printemp… Endormeuses saisons ! je vous aime… D’envelopper ainsi mon coeur et mo… D’un linceul vaporeux et d’un vagu… Dans cette grande plaine où l’auta…
Trois allumettes une à une allumée… La première pour voir ton visage t… La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l’obscurité tout entière pour m…
La lune mince verse une lueur sacr… Toute une jupe d’un tissu d’argent… Sur les bases de marbre où vient l… Que suit d’un char de perle une ga… Pour les cygnes soyeux qui frôlent…
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine,
L’amour est clair comme le jour l’amour est simple comme bonjour l’amour est nu comme la main c’est ton amour et le mien pourquoi parler du grand amour pourquoi chanter la grande vie ? ...
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
Nos cheminées sont vides nos poches retournées ohé ohé ohé nos cheminées sont vides nos souliers sont percés
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? réponds, libertin. —Insatiablement avide
Dans douze châteaux acquis pour douze bouchées de pain douze hommes sanglotent de haine dans douze salles de bains Ils ont reçu le mauvais câble
Où vas-tu mon enfant avec ces fleu… Sous la pluie Il pleut il mouille Aujourd’hui c’est la fête à la gre… Et la grenouille
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou Sous l’arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes
Chanson d’automne. Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîch… Hélas ! les beaux jours sont finis…
C’est le chapitre supérieur . Et où .. est passé le bonheur . Qui avait parlé de coquetterie . Sur l avenue de Paris . Le froid .. dans la pension bourge…
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…