Oh ! sur des ailes, dans les nues Laissez-moi fuir ! laissez-moi fui… Loin des régions inconnues C’est assez rêver et languir ! Laissez-moi fuir vers d’autres mon…
Vous avez empoigné les cries de la… Avec un tel poignet, qu’on vous eû… Et cet air de maîtrise et ce beau… Pour un jeune ruffian terrassant s… L’oeil clair et plein du feu de la…
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Une femme se jette dans une rivièr… Cette rivière se jette dans un fle… Un homme se jette dans ce fleuve Et ce fleuve se jette dans la mer Et la mer rejette sur la terre
Hélas ! hier encor sur mon front,… Sont venus se poser la joie & le p… J’ai ri comme une folle... aujourd… Car ma porte est fermée & j’en ai… O pauvre humanité ! J’ai pitié de…
La couleur de la lumière et celle… Le brouillard sans la splendeur du souvenir ensoleillé ne serait q… Tout cela Pierre
Dans les manèges du mensonge Le cheval rouge de ton sourire Tourne Et je suis là debout planté Avec le triste fouet de la réalité
Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif,
L’amour est une chose fragile, fac… Sous le poids de l’incertitude, il… Mais nous y revenons, à ce rêve lo… ce sentiment fugace qui s’évapore… C’est comme essayer de saisir une…
Les fleuves au midi roulent de lar… Entre eux le grand lion dort, cach… Sous sa rousse crinière éparse. D… On voit monter au ciel sa chaude &… Comme un soupir gonflé de haine &…
Que faites-vous, Seigneur ? à quo… À quoi bon l’eau du fleuve et l’éc… Les prés ? les ruisseaux purs qui… Et, sur les coteaux verts dont s’e… Les immenses troupeaux aux féconde…
Oui, je sais qu’elle est la plus b… La reine du bal, je le sais ; Mais je suis un vaincu rebelle, Je ne la servirai jamais. Que pour la contempler en face,
Le toi… ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle… Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…
Oui, l’homme est responsable et re… Sur cette terre où l’ombre et l’au… Sois l’intendant de Dieu, mais l’… Tremble de tout abus de pouvoir su… Te figures-tu donc être un tel but…
Le fleuve au vent du soir fait cha… Seul je m’en suis allé.—J’ai déno… Puis je me suis couché dans ma jon… Sans bruit, de peur de faire envol… Et nous sommes partis, tous deux,…
Il est des jours de brume et de lu… Où l’homme, que la vie à chaque in… Étudiant la plante, ou l’étoile, o… S’accoude au bord croulant du prob… Où le songeur, pareil aux antiques…
Enfant ! si j’étais roi, je donner… Et mon char, et mon sceptre, et mo… Et ma couronne d’or, et mes bains… Et mes flottes, à qui la mer ne pe… Pour un regard de vous !
C’était un soir de juin paisible.… Le vent soufflait chargé d’un parf… Et les deux vieilles tours massive… D’un rayon de soleil couchant étai… Le ciel d’un bleu d’opale avait de…
L’homme s’enfuit, le cheval tombe, La porte ne peut pas s’ouvrir, L’oiseau se tait, creusez sa tombe… Le silence le fait mourir. Un papillon sur une branche
Sonnet. La Grande Ourse, archipel de l’oc… Scintillait bien avant qu’elle fût… Bien avant qu’il errât des pâtres… Et que l’âme anxieuse eût habité l…
Les clefs de la ville Sont tachées de sang L’Amiral et les rats ont quitté l… Depuis longtemps Sœur
C’est les grandes manœuvres Un caporal d’ordinaire commande le… Ailleurs des déserteurs avec des moyens de…
Un oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voil… II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol, II n’a jamais eu d’ombre.
Roi, le seul vrai roi de ce siècle… Qui voulûtes mourir vengeant votre… Des choses de la politique, et du… De cette Science intruse dans la… De cette Science assassin de l’Or…
Dans la plus fastueuse des misères mon père ma mère apprirent à vivre à cet enfant à vivre comme on rêve et jusqu’à c… naturellement
Et des travailleurs de la paix avec des gardiens de la mer Un hussard de la farce avec un dindon de la mort Un serpent à café avec un moulin à lunettes Un chasseur de corde avec un dans...
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré
À Guy. Il était un grand mur blanc ? nu,… Contre le mur une échelle ? haute,… Et, par terre, un hareng saur ? se… Il vient, tenant dans ses mains ?…
Le front aux vitres comme font les… Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes ma… Dans leur double horizon inerte in… Le front aux vitres comme font les…
IX. Oh ! bien loin de la voie Où marche le pécheur, Chemine où Dieu t’envoie ! Enfant, garde ta joie !
L’hiver blanchit le dur chemin Tes jours aux méchants sont en pro… La bise mord ta douce main ; La haine souffle sur ta joie. La neige emplit le noir sillon.
Sonnet. Qu’il est doux d’être au monde, et… Tu le disais ce soir par un beau j… Tu le disais, ami, dans un site en… Sur le plus vert coteau de ta forê…
Victoire, ami ! je dépêche En hâte et de grand matin Une strophe toute fraîche Pour crier le bulletin. J’embouche sur la montagne
Elle est retrouvée. Quoi ?– L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil. Ame sentinelle,
Si d’un mort qui pourri repose Nature engendre quelque chose, Et si la generation Se fait de la corruption, Une vigne prendra naissance
Puisque le juste est dans l’abîme, Puisqu’on donne le sceptre au crim… Puisque tous les droits sont trahi… Puisque les plus fiers restent mor… Puisqu’on affiche au coin des born…
Sans doute est-il absurde de salue… océan restée debout à la verticale parmi… et dont le cœur à chaque battement… un délire vrai de lianes.
la grande armoire à glace à rafraîchir la mémoire des Il y a un lièvre dans chaque tiroir et chaque lièvre dans le froid rafraîchi comme un fruit glacé comme un marron glacé se trouve c...
Trois pensées trois coquelicots tr… Trois soucis trois roses trois œil… Les trois roses pour mon amie Les trois œillets pour mon ami Les trois coquelicots pour la peti…
Puisqu’ici-bas toute âme Donne à quelqu’un Sa musique, sa flamme, Ou son parfum ; Puisqu’ici toute chose
—L’abbé divague.—Et toi, marquis, Tu mets de travers ta perruque. —Ce vieux vin de Chypre est exqui… Moins, Camargo, que votre nuque. —Ma flamme ...—Do, mi, sol, la, s…
Une chouette était sur une porte c… Larve de l’ombre au toit des homme… La nature, qui mêle une âme aux ra… Qui remplit tout, et vit, à des de… Dans la bête sauvage et la bête de…
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on… Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on… Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit,
Il m’en souvient, c’était aux plag… Où m’attire un ciel du Midi, Ciel sans souillure et sans orages… Où j’aspirais sous les feuillages Les parfums d’un air attiédi.
C’est la fête du blé, c’est la fêt… Aux chers lieux d’autrefois revus… Tout bruit, la nature et l’homme,… De lumière si blanc que les ombres… L’or des pailles s’effondre au vol…
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
Les Sirènes chantaient... Là-bas,… Une harpe d’amour soupirait, infin… Les flots voluptueux ruisselaient… Et des larmes montaient aux yeux d… Les Sirènes chantaient... Là-bas,…
C’était dans un quartier de la vil… Lumière Où il fait toujours noir où il n’y… Et l’hiver comme l’été là c’est to… Elle était dans l’escalier
Le soir traînait des hirondelles.… Partageaient le soleil et pesaient… Comme les pas jamais lassés d’un s… Plus pâle que nature et dormant to… Le soir trainait des armes blanche…
II. Waterloo ! Waterloo ! Waterloo !… Comme une onde qui bout dans une u… Dans ton cirque de bois, de coteau… La pâle mort mêlait les sombres ba…
Chose italienne où Shakspeare a p… Mais que Ronsard fit superbement… Fine basilique au large diocèse, Saint-Pierre-des-Vers, immense et… Elle, ta marraine, et Lui qui t’a…
Dans le royaume des coiffeurs, les heureux ne perdent pas tout leur temps à être mariés. Au-delà de la coquetterie des guéridons, les pattes des canards abrègent les cris d’appel des da...
Veuves blanches du matin Black Widow du soir livides fées d’hiver… Imaginoires le creux, le vide
Où vas-tu mon enfant avec ces fleu… Sous la pluie Il pleut il mouille Aujourd’hui c’est la fête à la gre… Et la grenouille
Visa des visages vies dévisagées p… Il n’y a pas de miroir objectif pa… Ici but le mur où chacun se ressemble en particulier
J’eus toujours de l’amour pour les… Lorsque j’étais enfant, j’allais s… J’y prenais dans les nids de tout… D’abord je leur faisais des cages… Où je les élevais parmi des mousse…
Vous qui raffolez des squelettes Et des emblèmes détestés, Pour épicer les voluptés, (Fût-ce de simples omelettes !) Vieux Pharaon, ô Monselet !
Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !… Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions,—vous en souvient-il,