C’est le matin, l’enfant, la paupi… Sur le sein maternel paisiblement… «—Chut ! » disait-elle avec un dou… « Tout à l’heure il rêvait sans do… « Même en dormant, & moi, quoique…
Les cloîtres anciens sur leurs gra… Etalaient en tableaux la sainte V… Dont l’effet réchauffant les pieus… Tempérait la froideur de leur aust… En ces temps où du Christ floriss…
Qu’il était fatigué ce soir Au moment de son arrivée ! À mes côtés il vint s’asseoir ; Sa journée était achevée. Je lui dirais : « Vous êtes bon !…
La sottise, l’erreur, le péché, la… Occupent nos esprits et travaillen… Et nous alimentons nos aimables re… Comme les mendiants nourrissent le… Nos péchés sont têtus, nos repenti…
Un Ange furieux fond du ciel comm… Du mécréant saisit à plein poing l… Et dit, le secouant : « Tu connaî… (Car je suis ton bon Ange, entend… Sache qu’il faut aimer, sans faire…
Dans les plis sinueux des vieilles… Où tout, même l’horreur, tourne au… Je guette, obéissant à mes humeurs… Des êtres singuliers, décrépits et… Ces monstres disloqués furent jadi…
Le regard singulier d’une femme ga… Qui se glisse vers nous comme le r… Que la lune onduleuse envoie au la… Quand elle y veut baigner sa beaut… Le dernier sac d’écus dans les doi…
Au pays parfumé que le soleil care… J’ai connu, sous un dais d’arbres… Et de palmiers d’où pleut sur les… Une dame créole aux charmes ignoré… Son teint est pâle et chaud ; la b…
Je veux, pour composer chastement… Coucher auprès du ciel, comme les… Et, voisin des clochers écouter en… Leurs hymnes solennels emportés pa… Les deux mains au menton, du haut…
Que diras-tu ce soir, pauvre âme s… Que diras-tu, mon coeur, coeur aut… À la très belle, à la très bonne,… Dont le regard divin t’a soudain r… —Nous mettrons notre orgueil à cha…
Ma fille la papillonne Tu prends la forme de la coupe Où tu bois Où tu reflètes tes ailes.
Quel glas de désespoir résonne à m… Je souffre ; mon front brûle & mon… N’aura-t-il point pitié de mes tro… D’angoisse & de souci ? Depuis trois ans, je crains le cou…
Louis XIV qu’on appelait aussi l… était souvent assis sur une chaise… vers la fin de son règne une nuit où il faisait très sombre le Roi Soleil se leva de son lit
Je suis comme le roi d’un pays plu… Riche, mais impuissant, jeune et p… Qui, de ses précepteurs méprisant… S’ennuie avec ses chiens comme ave… Rien ne peut l’égayer, ni gibier,…
Mon berceau s’adossait à la biblio… Babel sombre, où roman, science, f… Tout, la cendre latine et la pouss… Se mêlaient. J’était haut comme u… Deux voix me parlaient. L’une, in…
Comme les anges à l’oeil fauve, Je reviendrai dans ton alcôve Et vers toi glisserai sans bruit Avec les ombres de la nuit ; Et je te donnerai, ma brune,
Comme par miracle Des oranges aux branches d’un oran… Comme par miracle Un homme s’avance Mettant comme par miracle
Je nommerai désert ce château que… Nuit cette voix, absence ton visag… Et quand tu tomberas dans la terre… Je nommerai néant l’éclair qui t’a… Mourir est un pays que tu aimais.
L’adultère, celui du moins codifié Au mépris de l’Église et de Dieu… Tout d’abord doit sembler la faute… Tel un trait lancé juste, ayant l’… Beaucoup de vrais croyants, questi…
Tout s’est éteint Le vent passe en chantant Et les arbres frissonnent Les animaux sont morts Il n’y a plus personne
Cette nuit, il pleuvait, la marée… Un brouillard lourd et gris couvra… Les brisants aboyaient comme des c… Aux pleurs du ciel profond joignai… L’infini secouait et mêlait dans s…
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
La Débauche et la Mort sont deux… Prodigues de baisers et riches de… Dont le flanc toujours vierge et d… Sous l’éternel labeur n’a jamais e… Au poète sinistre, ennemi des fami…
Souvent à la clarté rouge d’un rév… Dont le vent bat la flamme et tour… Au coeur d’un vieux faubourg, laby… Où l’humanité grouille en ferments… On voit un chiffonnier qui vient,…
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
En sortant de l’école nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés tout autour de la terre
Sous les ifs noirs qui les abriten… Les hiboux se tiennent rangés Ainsi que des dieux étrangers Dardant leur oeil rouge. Ils médi… Sans remuer ils se tiendront
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Courtisans ! attablés dans la sple… La bouche par le rire et la soif é… Vous célébrez César, très bon, tr… Vous buvez, apostats à tout ce qu’… Le chypre à pleine coupe et la hon…
Entre deux rocs d’un noir d’ébène Voyez-vous ce sombre hallier Qui se hérisse dans la plaine Ainsi qu’une touffe de laine Entre les cornes du bélier ?
Pour soulever un poids si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage ! Bien qu’on ait du coeur à l’ouvrag… L’Art est long et le Temps est co… Loin des sépultures célèbres,
Nous avons pensé des choses pures Côte à côte, le long des chemins, Nous nous sommes tenus par les mai… Sans dire... parmi les fleurs obsc… Nous marchions comme des fiancés
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
Un bon mari, sa femme et deux joli… Coulaient en paix leurs jours dans… Où, paisibles comme eux, vécurent… Ces époux, partageant les doux soi… Cultivaient leur jardin, recueilla…
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Quand, au bord de chemin, vient la… Elle hésite un instant avant de le… Elle voudrait cacher sa course fug… Redoutant le chasseur qui la pourr… Dans ses grands yeux scintille une…
Passer tout près, passer et regard… Et frémir sans oser continuer la r… Et refouler, de peur d’un indiscre… Ces derniers pleurs, tout prêts à… De lourds nuages gris que l’éclair…
La terre est bleue comme une orang… Jamais une erreur les mots ne ment… Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s’entendre Les fous et les amours
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…
L’été, lorsque le jour a fui, de f… La plaine verse au loin un parfum… Les yeux fermés, l’oreille aux rum… On ne dort qu’à demi d’un sommeil… Les astres sont plus purs, l’ombre…
Voici le soir charmant, ami du cri… II vient comme un complice, à pas… Se ferme lentement comme une grand… Et l’homme impatient se change en… Ô soir, aimable soir, désiré par c…
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
Un fruit de chair se baigne en que… (Azur dans les jardins tremblants)… Isolant la torsade aux puissances… Luit le chef d’or que tranche à la… Éclose la beauté par la rose et l’…
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Du temps que la Nature en sa verv… Concevait chaque jour des enfants… J’eusse aimé vivre auprès d’une je… Comme aux pieds d’une reine un cha… J’eusse aimé voir son corps fleuri…
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
Il est un arbre fier, droit, austè… Que n’aime pas l’oiseau, ni la fle… Ni la vigne flexible aux rameaux c… Floréal le dédaigne & brumaire l’o… Et jamais on ne voit que la tempêt…
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
Azur ! c’est moi... Je viens des… Entendre l’onde se rompre aux degr… Et je revois les galères dans les… Ressuciter de l’ombre au fil des r… Mes solitaires mains appellent les…
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
L’homme a, pour payer sa rançon, Deux champs au tuf profond et rich… Qu’il faut qu’il remue et défriche Avec le fer de la raison ; Pour obtenir la moindre rose,
Je ne suis pas jaloux de ton passé… Et même je t’en aime et t’en admir… Il montre ton grand cœur et la glo… D’un amour tendre et fort autant q… Car tu n’eus peur ni de la mort ni…
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
Oui, l’Anio murmure encore Le doux nom de Cynthie aux rocher… Vaucluse a retenu le nom chéri de… Et Ferrare au siècle futur Murmurera toujours celui d’Eléono…
Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils,
Au globule de vie toute la chance… tôt décidés que disparus dont elle… C’est comme les perles de ces peti… jusqu’au dernier alvéole une bouch… La tête d’Ogmius coiffée du sangl…
Je n’aime plus la rue Saint-Martin Depuis qu’André Platard l’a quittée. Je n’aime plus la rue