#ÉcrivainsFrançais
Au bord du toit Un nuage danse Trois gouttes d’eau pendent à la gouttière Trois étoiles
L’ombre et la rue dans le coin où… Les têtes attroupées écoutent ou r… L’œil passe du trottoir à l’instru… Les lames du bec de gaz tranchent… Le peuple est là et tous à la même…
Autour de la table Au bord de l’ombre Aucun d’eux ne remue beaucoup Et quelqu’un parle tout à coup Il fait froid dehors
Le champ s’incline à la lumière Au bas du ciel bleu plus serein La route court sous la poussière Mais le soleil n’y est pour rien La voix qui monte est sans éclat
Les mille trous de l’air Au nid A la courbure Sur la pointe du toit qui grince Et ce trésor
Une première fois sa canne tombe e… La jambe droite s’écarte de la lig… Son temps se passe à déjouer la st… C’était peut-être un roi, déguisé…
Une honte trop grande a relevé mon front. Je me suis débarrassé de ces encombrantes guenilles et j’attends. Vous attendez aussi mais je ne sais plus quoi. Pourvu que quelque chose arriv...
Un trou noir où le vent se rue Tout tourne en rond La fenêtre s’éloigne de la glace d… — Le vin n’y est pour rien
Sa face écarlate illumine la chambre où il est seul. Seul avec son portrait qui bouge dans la glace. Est-ce bien lui ? Serait-ce l’œil d’un autre ? Il n’en aurait pas peur. Son pied man...
Derrière la porte où je suis caché Le soir tarde à venir Je regarde le ciel par cet œil en… Minuit Les avions de feu sont presque tou…
Les bancs sont prisonniers Des chaînes d’or du mur Prisonniers des jardins où le sole… Près de la forêt vierge De la prairie étale
Dans une singulière détresse d’or j’attends, passé minuit, que vienne l’heure propice à toutes les défenses contre les éléments. Je vais passer devant l’ennemi, redoutable plus que la p...
Assis Le casque en bas Le monde Ou le passage étroit La rue qui monte
Après la charge, après la ronde je… Un autre soldat que moi dort dans… Quand je me réveille, en sursaut,… Le même cauchemar qui nous unissai…
On peut regarder de travers Tous ceux qui passent sous l’avers… Les voix qui criaient à l’envers Et les animaux en détresse A peine relevés du ciel