#ÉcrivainsFrançais
Quelqu’un vient de partir Dans la chambre Il reste un soupir La vie déserte La rue
La couleur que décompose la nuit La table où ils se sont assis Le verre en cheminée La lampe est un cœur qui se vide C’est une autre année
Les tapis fortement secoués laissaient des signes entre les arbres. On les avait déteints avec les pieds. Sur les quais, avec un regard attendri, les têtes se tournaient, mais les passa...
Le bidon de pétrole Et le bruit Celui qui le porte rit Une cigarette qui scintille Dans la nuit
Le globe plus agile rebondit au rebord l’oiseau glisse l’argile coule le fond de la forme l’effort
Un arbre orienté vers le ciel Cette procession sombre On éclaire le monde avec des bougi… Tout se tient trop loin et dans l’… Un bruit de pas trouble la nuit
Avant de partir pour la cérémonie… Avant d’engloutir cet espace prése… Au dessus des vagues tordues sous… Saluons le soleil Les murs sont au courant
J’ai peut-être mis au vestiaire plus que mes vêtements. Je m’avance, allégé, avec trop d’assurance et quelqu’un dans la salle a remarqué mes pas. Les rayons sont pleins de danseuses. Je...
Un cortège de gens plus ou moins h… On passe entre les arbres qui s’in… Dans le silence digne, si quelqu’u… On passe devant la maison d’un poè… Bientôt, c’est un boulevard bordé…
Petite poupée, marionnette porte-bonheur, elle se débat à ma fenêtre, au gré du vent. La pluie a mouillé sa robe, sa figure et ses mains qui déteignent. Elle a même perdu une jambe. Mai...
Dans la poitrine, l’amour d’un dra… Si ta foi est morte que répondre à… Un ami meurt d’enthousiasme derriè… Et, dans les champs bordés de rout… Les ruines balancent leurs cadavre…
Il faudrait passer là devant Paroles que le vent emporte Combien nous faudra-t-il de temps Encore une minute et je suis là Je reste seul contre la porte
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
Net et fixe Son œil s’écarte du plan blanc L’instrument est plus près des car… Les formes du paysage clair Et les traits violents du visage
Dans cet étrange faubourg en pleine ville où le plus obscur travail s’exécute, personne n’est jamais venu voir. Seul dans la nuit, dans la boue où tremblent des lumières rouges ou verte...